Anne Barthel bouleversante, nous livre une interprétation d'une très grande complexité, donnant vie corps et âme à ce jeune garçon avec une vérité troublante. La richesse des mots vibre et résonne à chaque instant, de la douceur à la force du rire aux larmes Anne Barthel nous désarme avec la déconcertante versatilité de l'enfant qu'elle incarne. La mise en scène et la direction d'acteur de Marie Véronique Raban brille par sa pertinence et son humilité au service du texte et de sa comédienne. C'est un magnifique témoignage, un vraiment moment d'émotion, un regard nouveau sur cette période que l'on croit tous connaître, une perle rare que nous livre Rachel Hausfater modelé et adapté pour la scène avec une grande intelligence par Nicole Gros. A ne pas manquer. # écrit le 22/03/16
Camus a plongé sa plume dans les méandres les plus sombres de la psychée humaine pour en extraire ce malentendu. Anne Barthel en distille minutieusement tous les rouages, de la peur de l'abandon à la tentation de la fuite, avec un sens presque cinématographique de la mise en scène. Elle joue sur les dualités et crée l'enfermement en ouvrant les perspectives. Bertrand Monbaylet y interprète Ian avec talent face à un trio de comédiennes exceptionnelles. Anne Barthel, Marie Véronique Raban et Emilie Duchênoy incarnent ces trois visages de femmes avec une vérité troublante, suspendent les spectateurs à leurs lèvres, et donnent à ce texte toute l'ampleur qu'il mérite. A découvrir absolument # écrit le 19/04/11
Après le succès de Bent la saison dernière, Anne Barthel s'attaque à un tout autre registre avec cette courte pièce méconnue de Labiche. La mise en scène toujours épurée et pertinente est mise au service (comme à son habitude) de l'acteur et du texte. Pas de fioritures, pas de prétention, une belle et ingénieuse utilisation de cet espace scénique si particulier, une science précise des mots, du rythme et de la progression (fondamentale chez Labiche) et une direction d'acteur toujours précise et cohérente. Emportés par un trio de comédiens flamboyant; dont l'interprétation ne cède jamais à la facilité et au grotesque; on se délecte de cette petite satyre dont les 50 minutes paraissent bien courte. Courez y vite car ce "jeune homme est pressé... de vous voir" # écrit le 18/11/10
Une magnifique pièce, remarquablement mise en scène et servis par une interprétation impeccable avec une mention spéciale pour le jeune Jean Matthieu Erny bouleversant dans le rôle de Horst, une véritable révélation. A ne pas manquer! # écrit le 04/03/10
Mon Pote
Les Desperate Housemen se marient !