Nous sommes venus à 4 voir ce spectacles. Les hommes n'ont pas accrochés, si les charmes de Sophie Belissent ont retenu très certainement leurs attention, il est visible que les oreilles sont restées bouchées. Doit on reprocher à l'actrice d'être irrésistible au point de faire de l'ombre au texte ? Je ne le pense pas. Juste que tout le monde, y compris chez les hommes, ne s'y reconnaitra pas. A moins que la personnification anatomique de l'intimité de la femme ait un aspect cannibale trop impressionnant pour les mâles. ^^ Il y a dans Je n'en crois pas mes lèvres, une double lecture qui rends cette pièce bien plus riche qu'elle ne pourrait le paraitre aux premiers abords. Lire entre les lignes et le conseils que je donnerai. Certes nous suivons les péripéties sexuelles de notre héroine sur un ton mordant et très drôle mais la musique sait très bien accentuer la dimension plus personnelle du texte. Je conseille assurément cette pièce même si je pense que le lieu ne lui rends pas forcément honneur. Le théâtre est certes intimiste mais je gage qu'un jour nous aurons le plaisir de la voir dans un espace à la taille du talent de son auteur et metteur en scène. # écrit le 03/04/09