Le cid

Sandrine Anglade a pris le parti d'une mise en scène qui sert finement le texte cornélien. Sur le plateau, il frappe de la batterie, rythme régulièrement les répliques, souligne ou renforce l'intensité de certains échanges, scande rageusement les combats à l'épée. La diction de l'alexandrin et le jeu des acteurs sont impeccables. Sans ostensions, ils rendent palpables les déchirements intérieurs ; les émotions et les troubles sonnent juste.