Revenir un jour Palais des Glaces - grande salle Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Palais des Glaces - grande salle, 75010 Paris


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214 critiques avec une note globale de
8/10

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22 pages de résultats
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Patrick Niedo Inscrit Il y a 13 ans 25 critiques 2  
Utile: Oui Non
-REVENIR c'est revivre un peu
En novembre dernier j'avais vu le showcase de ce spectacle et je m'étais dit que je ne voyais pas comment un producteur pourrait passer à côté de ça. Eh bien des producteurs, Jean-Manuel Dupont et Le Palais des Glaces, ont en effet décidé de produire cette pièce formidable. Même si on se refuse de l'admettre, les boys bands d'il y a une quinzaine, voire une vingtaine d'année, ne nous ont pas laissés indifférents. On s'est moqué d'eux, on s'est quelquefois empêché de les aimer pour ne pas avoir la honte, mais le fait est que beaucoup connaissent la chanson "Partir un jour", c'est donc qu'on a été marqués par le phénomène. On ne se moque plus, on écoute avec intérêt (ou nostalgie) certains titres formatés, très formatés, de l'époque. Des années après la gloire, puis la déchéance, un boys band décide de se reformer pour une tournée des Zéniths. Entre rivalités intestines, rancoeurs, histoires amoureuses et regrets, l'histoire (bien construite signée Franck Le Hen) nous fait vivre de l'intérieur ce que ces pauvres gosses ont connu. Des gosses, oui, qu'on a propulsé au rang de produit markété comme des cornflakes jusqu'au jour où l'on a découvert la télé réalité avec Le Loft, puis les différents télé-crochets, de la Star Academy à La Nouvelle Star, véritables machines à rêves souvent éphémères. On avait changé le packaging mais pas les conséquences... Certains produits iront même jusqu'à être jury pour d'autres produits, la boucle est mal bouclée ou fermée de façon sarcastique. Comme des invendus, les boys bands des années 90 se sont retrouvés aux rayons soldes, puis sans rayon du tout. Descente aux enfers, ne plus exister médiatiquement, fut le lot de beaucoup d'entre eux, avec le sentiment de ne plus " être " tout court. D'autres, moins tourmentés par le retour à l'anonymat, continuent de vivre tout à fait normalement en faisant autre chose, ou en ayant amorcé une carrière artistique moins sous les feux de la rampe mais toujours sur scène néanmoins. REVENIR UN JOUR raconte tout ça avec un humour certain, une nostalgie non cachée mais surtout une tendresse qui fait penser que les personnages et les situations ne sont pas si fortuites qu'elles en ont l'air. Des dialogues rappellent même des événements bien connus d'un certain public comme la sex tape de l'un des personnages. Quatre garçons (plus trop dans le vent) et leur productrice (excellente Christine Lemler) partagent des situations cocasses et dont on se doute bien qu'elles sentent le vécu. Edouard Collin et Rodolphe Sand donnent quelques belles leçons de comédie, tandis que le personnage joué par Franck Le Hen, très à l'aise dans ses répliques qu'il s'est concoctées lui-même, parle un franglais VanDamien extrêmement drôle. Le moment où David Tournay téléphone à ses enfants reste, je l'avais déjà dit, une scène de réalité délicate, une pause dans un spectacle qui va à 100 à l'heure. Au delà de l'histoire d'Alex, Chris, Steeve et Jordan (les 4 personnages du show), je ne peux m'empêcher de penser à Filip et à Quentin, à leurs vies brûlées, à leur discernement peut être tronqué par une flamme beaucoup trop brûlante à laquelle ils s'étaient un jour accoutumés... On peut aimer ou ne pas aimer cette pièce mais force est de reconnaître que le sujet abordé ne l'a jamais été et que l'écriture est bien plus profonde que la simple superficialité d'une histoire de boys band. Il s'agit en fait d'un plaidoyer (très drôle, qu'on se rassure !) sur la souffrance de la célébrité perdue. Celle qui tourne la tête, qui la fait perdre et qui, au final, fait penser que la médiatisation n'est pas aussi enviable qu'elle en a l'air...
# écrit le 18/05/14 , a vu Revenir un jour,Palais des Glaces - grande salle Paris avec BilletReduc.com


stemart10 Inscrit depuis longtemps 128 critiques 2  
Utile: Oui Non
-gentillet
6/10

Une pièce divertissante, de l'énergie sur scène surtout pour le final. un sujet qui joue avec nos souvenirs Mais un scénario cliché, convenu sans surprise. Les passages vidéos n'apportent rien.
# écrit le 19/05/14


@924274 Inscrit depuis longtemps 3 critiques
Utile: Oui Non
-déçu
3/10

un peu long quand même heureusement la plastique des acteurs vaut le déplacement
# écrit le 15/05/14


Patrick Niedo Inscrit Il y a 13 ans 25 critiques 2  
Utile: Oui Non
-La gloire retrouvée
" Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. " Les boys band sont "partis un jour", il fallait bien qu'ils reviennent. Bon nombre de groupes se sont reformés ces dernières années histoire de refaire un album, une petite tournée nostalgique... REVENIR UN JOUR raconte la re-formation, pas facile, de l'un de ces boys band, les OneAgain4. Précédé de clips de ces années là où l'on voit la ferveur des fans des 2Be3 ou du groupe Alliage, le spectacle raconte la descente aux enfers après la célébrité, les propositions de téléréalité, les magazines people... L'affiche fait envie (elle est belle cette affiche!). Le show aussi. C'est drôle, avec des répliques qui deviendront cultes et qui furent souvent ponctuées d'applaudissements. C'est concocté par Franck LE Hen qui ne verse pas dans le pathos et, même si certaines situations sont téléphonées, les dialogues ne le sont pas. Showcase vous avez dit ? Moi j'ai assisté à un vrai spectacle, avec de très bons comédiens et une mise en scène enlevée d'Olivier Macé. De la bande des 4, amis de jeunesse, l'un est en décrépitude physique, l'autre morale (Edouard Collin / Rodolphe Sand), un troisième fait ce qu'il peut, y compris du strip tease ou des vidéos gays (Franck Le Hen) et le quatrième, propre comme David Charvet (David Tournay), a trouvé un équilibre grâce à ses deux fils (la scène où il téléphone à ses enfants est très belle). Avec tout ça, et l'aide de leur ancienne manager (Christine Lemler), reformez donc un boys band ! Finalement, avec des péripéties et une première fin qui n'annonce pas la deuxième, le groupe se reforme. Ces quatre jeunes hommes (Alex, Chris, Steeve et Jordan - des faux prénoms comme dans beaucoup de groupes de l'époque, je vous laisse découvrir les vrais quand vous irez voir le spectacle!) racontent comment ils ont vécu, comment ils vivent la non célébrité, comment on peut tomber dans l'oubli et, de fait, ne plus exister réellement sauf à continuer sur d'autres bases. J'ai assisté une fois à un concert des 2Be3 à Bercy, invité par Filip, Frank et Adel. C'était absolument phénoménal (dans le sens "étonnant" du terme). L'engouement populaire (apporté par les jeunes filles et les enfants et les homos en cachette comme le dit si bien la pièce!) m'avait sidéré. On peut tout à fait rapprocher ça de l'engouement pour les spectacles musicaux de nos jours. Les quatre comédiens sont excellents, avec un sens de la répartie et du dialogue. Edouard Collin a décidément pris de l'assurance et de l'envergure (et peut-être un rôle qui montre toutes ses facettes?), tandis que Rodolphe Sand m'a totalement subjugué. Il est polisson, drôle, émouvant, avec un sens de la mimique incroyable (et servi, lui aussi, par des dialogues ciselés). Si ce spectacle ne se monte pas à Paris et ailleurs, je ne comprendrais pas. C'est le type même de bonne soirée qu'on a envie de passer. Les donateurs de KissKissBankBank ne s'y sont pas trompés. Un Monsieur, lors des saluts et du speech final de Frank Le Hen, s'est exclamé "c'est formidable!". C'est un peu étrange de crier ça mais après tout, c'est tellement vrai, pourquoi ne pas le dire très fort ? Oui, Monsieur, vous aviez raison, c'était formidable. J'ai pas eu le cran de le crier au théâtre alors je le dis là.
# écrit le 26/11/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


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