Soirée d'ouverture du Festival des cinémas du Sud Est Européen | Festival SEE Le Palace Affiche

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Soirée d'ouverture du Festival des cinémas du Sud Est Européen
Festival SEE

Le Palace, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -
Pour la 4eme édition du festival, comme chaque printemps, SEE va faire pulser à Paris ce coeur de l'Europe à travers sa cinématographie

Le Festival SEE à Paris projette des courts et longs métrages en provenance des pays suivants: Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Grèce, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie et Turquie.

Pourquoi SEE à Paris ?
Durant la dernière décennie du XXème siècle, en pleine guerre et massacres interethniques en ex-Yougoslavie, au Festival des étonnants voyageurs de St Malo, un journaliste a posé la question à Nicolas Bouvier "Comment vous définissez les Balkans?". L'auteur de 'L'usage du monde", livre considéré comme la Bible des écrivains voyageurs, qui était un fin connaisseur de chaque millimètre de l'Europe, y compris les Balkans, a répondu : "Les Balkans, c'est l'Europe profonde."

"Pourquoi?", insistait le journaliste.

"Parce que la tragédie antique est née dans les Balkans, mais après la tragédie grecque, il y a eu les tragédies qui se sont multipliées. Avec la naissance des identités nouvelles, s'ajoutait toujours une tragédie de plus, la tragédie roumaine, la tragédie turque, la tragédie bulgare, la tragédie serbe, la tragédie macédonienne, pour ne pas parler de la tragédie bosniaque, la tragédie monténégrine, la tragédie albanaise, y compris kosovare".
Et Bouvier continuait, "un théâtrologue américain a écrit que la tragédie est une invention purement européenne. C'est pour cela que les Balkans, c'est l'Europe profonde, et les Balkans sont le coeur de l'Europe aussi. Cette Europe profonde, ventre des nations et des frontières brouillées, avec les conflits et les frontières éteints par les maladies mortelles de nationalisme."

"Il faut revisiter les Balkans après les guerres" me disait Bouvier avant sa disparition prématurée. L'épopée de l'Europe lui semblait liée à cette "Europa Prima", berceau de la mémoire universelle, "Eldorado de la préhistoire", lieu unique avec ses théâtres antiques, ses édifices romains, les premières synagogues sur le sol européen, les mosaïques et les fresques Byzantines avec lesquelles la renaissance européenne a commencé, les mosquées colorées et les caravanes sérails de l'époque ottomane.
C'est de là que sont partis les manuscrits médiévaux des Bogomiles et des Cathares qui évoquent les traces des hérétiques entre les Balkans et l'Occitanie, déclenchant les révolutions intellectuelles européennes du moyen Age jusqu'à nos jours.

Pour célébrer son souvenir, plusieurs écrivains, cinéastes, historiens, intellectuels des Balkans et de la région du sud-est européen, nous nous sommes réunis à Prilep, la ville mythique de Macédoine, et nous avons érigé une simple pierre de marbre, où nous avons gravé son nom : Nicolas Bouvier (1929-1998). C'est le seul monument soupra-national et la seule phrase pour laquelle on peut avoir un consensus : "Les Balkans sont le coeur de l'Europe". Il y avait parmi nous le président d'honneur du Festival de film français à Ohrid, le grand cinéaste français Yves Boisset, et une décision interbalkanique a été prise de créer un festival à Paris, qui va réunir toutes les cinématographies de cette partie de l'Europe.









Cinéma / Projection

Langue : Français
Durée : 120 minutes soit 02h00





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