Par la fenêtre de Georges Feydeau :
Par la fenêtre présente deux couples envahis par la jalousie. Hector se transforme en cuisinier, une fois que sa femme soit partie pour cause de jalousie.
Soudain, Emma, une femme qu'il ne connait absolument pas, fait irruption chez lui. C'est la voisine d'en face.. Elle se plaint d'Alcibiade, son mari jaloux, à tort selon elle.
Pour se venger de celui-ci, elle lui demande de lui faire ouvertement la cour devant la fenêtre ouverte afin que son mari les voie.
Hector proteste car il est marié et n'a toujours pas mangé. Elle s'invite à déjeuner à sa table et lui ordonne de lui faire la cour, sinon elle irait dire à sa femme qu' il a tenté de la séduire ...

La Peur des Coups de Georges Courteline :
Au retour du bal, une petite scène obligatoire du mari à sa femme. Jaloux, il reproche à sa bien aimée de s'être fait " peloter " et de s'être conduite comme une "fille" auprès d'un séduisant capitaine.
"Si seulement il avait l'adresse de ce polisson, il lui donnerait une bonne leçon..." Fatiguée des vantardises de son paltoquet de mari, l'épouse le prend au mot et lui donne l'adresse de ce " voyou ".
Le mari va rivaliser d'adresses et de subterfuges afin d'éviter d'affronter ce capitaine. C'est la même scène de ménage à chaque fois.
Cependant si Madame s'est laissée faire la cour, Monsieur n'ose pas intervenir en public : Comme "Il a peur des coups". Alors...il s'en prend à sa femme ! ...
Comme presque toujours chez Courteline, le portrait de ce couple de "petits bourgeois" est cruel, acide, et le rire est grinçant.