En résidence à l'Espace 1789 en 2011, Olivia Rosenthal posait la question aux spectateurs "Quel film a changé votre vie ?".
De ces rencontres régulières, de ces souvenirs cinématographiques partagés, est né Ils ne sont pour rien dans mes larmes (Editions Verticales).
C'est en lisant ce recueil de textes que Sophie Cattani et Antoine Oppenheim (les ildi ! eldi) ont eu l'idée de s'appuyer sur la relation intime - physique, psychique et émotionnelle - qui se crée entre un film et son spectateur, pour créer un Nouveau Ciné-Club.

Toutes les femmes sont des aliens est le second opus de ce ciné-club d'un nouveau genre. Ici, sont mis en lumière les sous-bassements de la tétralogie Alien et certains enjeux, qui vous auront sans doute échappé !
Conçu comme la discussion d'un couple autour de Sigourney Weaver, alias Ripley, et de son rapport paradoxal à la maternité, les ildi ! eldi étayent une thèse pour le moins singulière: loin de n'être que des films d'horreur et d'action, la saga nous enseignerait en réalité que la femme fait peur et qu'elle est comme un alien en devenir, capable de renverser le cours des choses.

Entre narration et incarnation, le Collectif ildi ! eldi – qui revendique un théâtre fait avec humour, simplicité et plaisir – tire les fils de nos souvenirs de cinéphiles pour nous concocter une conférence poétique, terrifiante et jubilatoire, grouillante de monstres et de mots.

Après 45 minutes de ce Nouveau Ciné-Club gageons que vous brûlerez de (re)voir Alien de Ridley Scott.