Le long poème d'amour vibrant de désir que vous entendrez ce soir est adressé à la source divine. Il célèbre la joie d'exister, la confiance en la vie, les plaisirs de l'esprit et ceux de la chair. Plongés dans un bain de pénombre, il vous emportera dans une transe douce dont l'essence est la joie du coeur...

Sur scène, un musicien caresse alternativement une guitare électrique et une électro-acoustique. Debout près de lui, une actrice égrène calmement les mots de Bahauddin en jouant de la basse électrique. Les instruments en direct se mélangent à d'autres, enregistrés, une ambiance électro-rock s'élève peu à peu comme la fumée d'un narguilé.
Par moment, des lumières pulsent en sourdine, comme les battements d'un grand coeur lumineux. Les musiciens apparaissent, puis replongent dans la pénombre, sans que l'on sache exactement ce que l'on a vu d'eux, ou seulement rêvé. Cet entre-deux cultive en nous un espace suspendu, où la matière flirte avec l'irréel. Qu'est-ce qui est réel ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? Ou plus ? Ou pas encore ?

L'ambiance se construit par volutes successives, plongeant le spectateur dans une transe douce et joyeuse où, privé de la possibilité trompeuse de " voir ", il peut enfin ressentir en quoi ces mots le touchent personnellement.

Le son parvient aux spectateurs par plusieurs enceintes spéciales disséminées dans la salle. La spatialisation du son renforce le sentiment de cocon sonore, la magie d'un bain acoustique dont les sons émergent sans que l'on sache à l'avance par où ils viendront à notre rencontre. On entend chaque détail du son, chaque bruissement, chaque souffle...

Adapté par Nathalie Bentolila du Livre Noyé : Carnet d'Extase et de Vie pratique de Bahauddin, le père de Rumi.



A Savoir :
La représentation dure 50 minutes environ et se déroule dans la pénombre: pas dans l'obscurité totale, mais en basse lumière. Merci de noter qu'aucune entrée ni sortie de la salle ne sera possible pendant la représentation.

Prix de la consommation obligatoire à partir de 4Euros.