Moscou 1905.
Un appartement.
Annenkov, le chef des rebelles, et Dora accueillent peu à peu leurs partisans : Voinov, Stepan et Kaliayev. Les rebelles préparent l'attentat du lendemain contre le Grand-duc Serge et la tyrannie. Kaliayev lancera la première bombe, Voinov la seconde.

L'action terroriste est imminente, chacun s'interroge sur la personnalité du révolutionnaire, sur la nécessité d'une action terroriste et aussi sur la place de l'amour dans cette quête de justice.

"Oui, c'est là notre cause, l'amour est impossible mais il y aura alors une paix, pour toi comme pour moi."

Camus dévoile son humanisme dans la force de l'engagement idéologique de ses personnages sans jamais céder au sectarisme des idées : "Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice." Il nous éclaire en questionnant les limites de leur action, tant au niveau des causes que des conséquences, jusqu'à l'indéfendable.