"va-et-vient" des aléas de la vie, aux blessures infligées par les autres. Ils pensent avoir trouvé la solution en se repliant sur eux-mêmes dans une chambre, où ils cohabitent dans une harmonie plus que fragile. Ils regardent du haut de leur fenêtre ce monde qu’ils tentent de fuir. Ils le regardent souvent avec amertume, ironie, parfois avec haine, mais aussi avec compassion et tendresse.

Pourtant cette mise à l’écart est vaine car des personnages surgissent de l’anonymat de la ville et font successivement intrusion dans la chambre, apportant leurs vies, leurs passions, leurs rêves, ainsi que leurs ambitions et blessures. Olaf et Julius sont dans l’obligation de faire face au défilé de ces vies chez eux et se rendent bientôt compte que leur système d’autoprotection est totalement artificiel et voué à l’échec. Reste cette opposition entre la quête de paix et d’isolement des uns et l’aspiration à la vie et aux émotions des autres.