Cette admiration n'est guère surprenante si l'on considère la beauté extraordinaire des 26 madrigaux réunis sous le titre de Fontaines d'Israël.

La souplesse admirable de la mise en musique (Schein traite des extraits de l'Ancien Testament traduit par Luther), la solennité poignante du discours qu'éclairent des fulgurances soudaines, sont en tous points dignes du plus grand Schütz. Philippe Herreweghe et ses chanteurs reviennent à une oeuvre qu'ils aiment passionnément.