Le monde n'entend pas quand je me tais

C'est le deuxième projet du collectif Freyja après la pièce Le Crapaud, soutenu par Paris Jeunes Talents et la Spedidam.
Avec cette deuxième création, le collectif continue son travail pluridisciplinaire et expose sur le plateau la dualité entre deux attitudes au monde : intériorité repliée et extériorité creuse.

-Il s'agissait d'abord d'une colère contre ceux qui prennent de la place, beaucoup de place, trop de place mais dont la parole est vide et le geste désincarné. Puis d'une colère non moins grande contre ceux qui ne prennent aucune place, préférant laisser le monde à d'autres.
Il fallait exposer et distordre sur un plateau la dualité entre deux attitudes exacerbées, d'une intériorité repliée et d'une extériorité creuse. Pour les exorciser sans doute.
Mettre en lumière la beauté de la fragilité, de porter le regard sur ceux qui n'osent briller mais détiennent pourtant un trésor. PG

Sons et corps s'appellent, se répondent, se confrontent et s'exhortent. Musicienne et danseuse(s) cherchent. Qui décide ? Crient sans bruit. N'existent que pour l'autre. Rient faux. Se dissolvent. Renaissent et s'envolent peut-être.

"Quel instrument peut, mieux que le violoncelle, évoquer l'intérieur, le soi profond donné à entendre? Sa voix est proche de la parole humaine, il trouve sa place sur la scène, entre le dit et le non dit. Il sait aussi se faire entendre et changer de forme... A.P.