En période de centenaire, la mort est rémunératrice. Alors comme tout le monde, par pur opportunisme je me suis intéressé à 14-18.. Les lettres de poilus, ont toujours eu pour moi le mauvais goût des bons sentiments. Devant la mort, on crie " Maman " ou le nom de sa femme, et après deux pages, on a toujours rien dit. C'est un objet très particulier, un spectacle immersif, que nous avons créé.

L' enregistrement d'une émission de radio qui peu à peu se transforme en voyage sensoriel. Lentement la pénombre, puis le noir, la spa- tialisation du son, la quadriphonie, en n les odeurs.... Le spectateur perd les codes du spectacle vivant, allongé dans son transat, au coeur du récit, il déguste l'horreur, les yeux fermés, l'imaginaire à l'affût...