Le Solo de Clown de Mathilde Bessin :

Elle a perdu son prénom... Tout ce dont elle se souvient, c'est son immatricule 369BE. Elle s'y accroche comme la croûte sur un bobo. On suit cette clowne dans son quotidien de vie, dans son chez elle. Les murs sont comme sa peau, passoire. Il y a des trous.
Aujourd'hui, il y a des yeux qui la regardent, ça craque sous ses pliures, ça résonne en elle, ça casse pas, ça passe du vent, du souffle, de la lumière. le spectateur tantôt étranger, complice, ou prédateur est pris à témoin d'un long apprivoisement, une rencontre pourra peut être se faire. Des bribes de souvenirs émergent, un amour, un prénom...

Le solo de jongle de Renaud Roué :

Battre un record, raconter une anecdote, prendre en considération les attentes du public et jongler tout simplement.

Réagir aux aléas du jonglage, vivre la réussite ou l'échec de différentes manières, tantôt sereinement, tantôt avec excitation.

Renaud jongle avec les mains mais aussi et surtout avec les pieds. Une particularité qui l'amène à repenser son rapport à la performance de cirque.
La montée en intensité technique tout au long du spectacle est au service d'une ferveur croissante, qui emporte jeunes et moins jeunes.
Tout est prétexte à se livrer, à se rapprocher des spectateurs, comme jongler au milieu du public. Ainsi, il s'adresse à chacun de façon directe et propose un point de vue inhabituel sur un jonglage atypique.
Dans le cadre du "Ouf Festival".