-Un spectacle d'une rare audace Hier à La comédie Saint Michel, j'en ai pris plein les yeux à travers un spectacle d'une rare audace. Sur les textes de Grisélidis Réal, écrivaine, peintre et prostituée, Etcha Dvornik, danseuse et comédienne fait vibrer son corps avec liberté, elle évoque l'abus, la prostitution, le rôle des femmes dans notre société, le rapport aux hommes et quand le corps devient objet. Une création sensuelle, sensible et élégante qui nous fait penser la prostitution autrement. # écrit le 27/09/19 -Fort 8/10 Spectacle inattendu. Texte puissant incarné par une présence forte et énigmatique. Chorégraphie subtile et délicate. Etcha nous emporte dans l'univers de Grisélidis Réal avec classe, pudeur et poésie. # écrit le 17/12/18 -Très beau 10/10 "La Passe Imaginaire" est un spectacle qui a beaucoup de puissance, ne serait-ce que par le thème de la prostitution, les mots crus de Grisélidis Réal. L'interprétation d'Etcha Dvornik ne tombe pas dans la facilité ni dans le cliché ou la bien-pensance, au contraire son spectacle heurte, fait réfléchir sur le corps, l'amour. C'est un vent de liberté ! Un spectacle qui mérite de se déployer et de toucher plus de gens. # écrit le 18/12/18 -Magique 10/10 Hier j’ai assisté à un spectacle magique !! Élégance pudeur impudeur mouvements du corps et de l’esprit variation avec connexion de la lumière de la musique et de l’espace . Mise en mouvement d’un texte sur une vie . Corps liane corps offert corps meurtri corps vendu. Espace occupé avec passion et beauté . Bravo j’ai été transporté. # écrit le 23/11/18 -Puissante performance. 10/10 Très beau spectacle de Etcha Dvornik, danseuse, chorégraphe. Impressionnante d'audace et de présence. Danse, verbe et images transgressives subliment le parcours de braise de Griselidis Réal. L'espace, la lumière, les éléments convoqués sur le plateau subjuguent. L'interprète est juste de bout en bout. On pense au casanova de Fellini, au satirycon. Un morceau d'intelligence, de finesse et de bravoure qui traversent les ombres pour faire jaillir la lumière. A voir. # écrit le 23/11/18 -La passe et la passion L'interprète entre par la salle ainsi qu'une innatendue ou une revenante. Commence alors dans un clair obscur nocturne de rue en impasse, une confession qui semble s'adresser à un tiers présent et invisible. Nous ne sommes, nous public, que des intrus. Nous comprenons qu'une prostituée se livre à l'enlèvement du voile par sa danse et par sa voix murmurante d'un Rousseau féminin. Des bras de Shiva tournent comme des vipères autour de ce corps lascif et professionnel.Des mots de poètesse retournent à l extérieur, ses entrailles de femme qui se vend avec le métier d'un fourreur en transaction de marchandise. Le corps, lui ose de plus en plus. Dans le corset d'une chorégraphie, il déploie et décrypte un sacrifice rituel et ancestral. Des saccades sérielles du bassin de la danseuse collée au sol et soulignées de musique, loin d'être esquissées, se font insistantes. Pas l'ombre d'une souillure. Une force érotique se fait protagoniste du spectacle et les feux de cette rampe brûlent soudain les planches. En dépit ou à cause de l'amour mercantile du personnage nous sommes plongés dans le sacré des dieux infernaux chers à Lautréamont. Un théâtre du sacrifice et de la cruauté bat son plein a cru sous nos yeux. Nous voici relié par un même souffle retenu d'émotion, la gorge tendue. Les mots font monter les prix à cet enchère du sublime et de l'inataignable. Notre Salomée déballe soudain les organes du mâle avec la délicatesse d'un Véronèse qui ajoute un collier de coquillage à la gorge d'une vierge. Elle en carmine l'extrémité, comme une langue devenue pinceau. Spectacle étrange, total et envoûtant qui emporte le spectateur là où il ne se fut jamais aventuré seul. Une interprète dont ne peut pas croire qu'elle n'est pas le poète parlant, parle de sa force d'amour et de charité (caritas: amour universel en latin) par delà sa chair pétrie à toutes fins utiles et comme mise en jachère le temps du théâtre tabernacle. Un sein soudain sortit est pris en flagrant délit de séduction mais s'en dégage et la servante achève cette cérémonie en offrande à ces dieux du trottoir. Deux figures de la prostitution conjuguent au féminin et en astres divins, le zénith de la littérature: la Sonia de "Crimes et châtiments" de Dovstoïevsky et la Mona du "Voyage au bout de la nuit' de Céline. Notre péripathéticienne et sa "Passe imaginaire" est, elle aussi une sainte issue de plume et de scène. # écrit le 14/03/19 -Bravo ! Quand je suis allé voir "La passe imaginaire" la dernière création d'Etcha Dvornik j'avais lu il y a longtemps déjà, avec beaucoup d'émotion quelques textes de Grisélidis Réal mais franchement, à priori je ne m'attendais à rien de spécial en particulier ! Je n'avais jamais encore vu Etcha et j'étais presque tout à fait "vierge" de sa présence. D'emblée, je me suis laissé attraper par sa voix douce et calme et la finesse de ses gestes. Le décalage entre la brutalité souvent complètement terre à terre, quasi sordide de certains textes et la douce sensualité de cette voix opère une alchimie efficace qui permet de s'envoler haut avec Grisélidis quand elle se permet de rêver, elle aussi. Tout est si fragile — on pourrait croire par moment à une longue improvisation géniale comme on imagine que la création opère... —mais tellement incarné que bien des pensées se tissent dans les liens qui se créent entre les mots du texte les gestes de la danse... Merci Etcha ! # écrit le 15/03/19 -Pas mon imaginaire 2/10 Un texte cours qui est porté par une artiste qui a du mal à nous convaincre. Une mise en scène très limite qui nous fait nous questionner sur notre présence. Pas du tout ma tasse de thé. # écrit le 27/02/19 -Spectacle inattendu 6/10 Récit poétique d'une ancienne prostitué qui nous fait découvrir la face cachée du plus vieux métier du monde. Un spectacle bouleversant et une belle oeuvre artistique. # écrit le 02/02/19 , a vu La Passe imaginaire,La Comédie Saint Michel - petite salle Paris avec BilletReduc.com -la passe imaginaire 10/10 De chair et de "sens", profond,dense,le sublime texte de Grisélidis Real(toi l'imbécile sort...)s'offre à notre regard qui soudain s'éclaire dans le sombre glacé d'un porche de misère, sous la lumière blafarde d'un néon miteux.Eclaboussures de vie,solitude des bas fonds de l'âme humaine en proie à ses frustrations, ses "propres" démons,hygiène du coeur aléatoire trop souvent,danse macabre du désamour, du manque d'amour,sexe goupillonnaire a l'âpre goût de rédemption.... Femme libre dans ta tête,danse, danse pour nous,la nuit le jour et dépose sur nos lèvres offertes le noir baiser d'une vie passante.Merci et bravo à l'artiste pour ce moment joliment étrange et délicieusement pénétrant # écrit le 08/06/18 # ce symbole signifie "signaler au modérateur" Vous aussi, donnez votre avis: |