Gavroche (1è partie) suivi de Ridan
L'atelier à Cluses

Ridan :
Dans tous ses morceaux, comme dans Objectif Terre ou Ulysse, Ridan tire un portrait plutôt sombre de la planète. Sa plume experte a l'art de marier mélodies douces et mots rêches. Il a sa patte, ce mélange bien à lui de reggae, de ska, de rap ; un violon y voisine avec une bidouille électro, une guitare fraternise tantôt avec Brassens, tantôt rappelle Brel. Et puis sa voix, grave, qui surprend, quand elle crache la réalité de son quotidien.... D'un côté, une musique dépouillée, joyeuse ou bucolique. De l'autre, des textes acérés qui revendiquent ou dénoncent. Chez Ridan, le verbe mord, la mélodie caresse.

Gavroche :
Quand on écoute Gavroche, on remarque d'abord sa voix éraillée, ou rauque, en tout cas sortie tout droit des tripes et du coeur... sincère. Et puis, rapidement ce sont ses textes qui nous interpellent, des textes engagés comme on dit, qui parlent des travers de notre société, de malaise, d'exclusion... Avec une énergie remarquable sur scène, accompagné d'une section musicale qui lui ressemble, percussions, violon, et contrebasse, Gavroche chante ses petites histoires, nos petites histoires. Le tout agrémenté d'une dose de poésie et d'une pincée d'humour. " On a tous la peau couleur de la terre " tel est le slogan de Gavroche.