La parure est sans conteste la plus célèbre des quatre nouvelles proposées dans ce spectacle, dont le texte est restitué dans son intégralité.
Par le jeu des changements d'accessoires, de costumes, de décor, et un soutien musical à propos, la mise en scène est extrêmement vivante. Le spectateur est alors plongé dans la pathétique histoire de Mathilde, dont la vie ordinaire bascule soudain dans le drame.

Le signe, bavardage léger, drôle et anecdotique de deux femmes du monde, est une bouffée d'air frais avant le procès de la petite bonne Rosalie Prudent, auquel le spectateur assiste en tant que juré, tant l'écriture de Maupassant est d'un réalisme extraordinairement émouvant.
Vient enfin une incursion dans le monde paysan avec Les sabots : rude et drôle à la fois, l'histoire d'Adélaïde clôt en gaieté ce spectacle construit autour du sort de la femme dans toutes les couches de la société du 19ème siècle.
Une étude sensible et contrastée, merveilleusement dépeinte par Guy de Maupassant.