Le journal d'un homme de trop Théâtre Darius Milhaud Affiche © Cie Alter Natif


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Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre Darius Milhaud, 75019 Paris

Le journal d'un homme de trop

de Ivan Tourgueniev , mis en scène par Yacine Benyacoub

Théâtre Darius Milhaud, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

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15 critiques avec une note globale de
9/10

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2 pages de résultats
1 / 2

Zarbora Inscrit Il y a 6 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-Magnifique
10/10

Une pièce vraiment géniale. Mise en scène moderne, captivante et totalement immerssive. Des comédiens de qualité très expressifs qui arrivent à vous transmettre de l'émotion et qui vous plongent dans l'histoire, comme au cinéma. La scénographie est très originale et surprenante, j'ai adoré. la musique qui accompagne la pièce est magnifique !. c'est plus qu'une pièce, c'est une expérience, une plongée dans l'âme humaine dans toute sa complexité. Un vrai moment de bonheur plein d'émotion.
# écrit le 30/05/19


manolovitch Inscrite Il y a 7 ans 3 critiques  
Utile: Oui Non
-Un enchantement !!!
10/10

Un grand BRAVO !!! Une mise en scène absolument envoûtante ! Je connaissais le texte de Tourgueniev mais voir cette terrible histoire portée sur scène de cette façon, m'a bouleversée. D'emblée plongés dans la chambre de Nicolas, on croirait y être avec ce décor tellement bien imaginé. Le papier peint, le chauffage, la fenêtre laissant passer une lumière du jour froide et triste semblent si réels. On est suspendus aux lèvres des quatre comédiens portés par une musique absolument superbe où la viole de gambe vient ponctuer la douleur, la gaieté ou les regrets et nous immerge totalement dans cette émouvante histoire. La scénographie apporte la magie du cinéma. Surprenante. Elle est belle, intelligente et si vivante! De toute beauté. L'atmosphère est telle, qu'on s'immerge totalement, se projette dans les personnages qui sont tellement justes pour exprimer tour à tour les regrets, la douleur ou l'incompréhension. Malgré la gravité, la tristesse, la pièce ne manque pas d'un certain humour ni d'une poésie certaine. Je suis totalement conquise et je félicite le metteur en scène ainsi que le scénographe ! Merci aux comédiens et à cette compagnie Alter-Natif du bonheur qu'ils nous ont offert en un si court instant de vie !!!
# écrit le 11/05/19


Ced L Inscrit Il y a 6 ans 43 critiques  
Utile: Oui Non
-Un homme de trop incontournable
10/10

Un homme de trop, c'est l'histoire d'un vieil homme qui se penche sur une partie de sa vie (qui imprègne toute sa vie au final) et qui se remémore un amour perdu durant sa jeunesse. On pourrait résumer, même si c'est plus complexe que cela- par le proverbe "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait" car le personnage vieilli semble raconter tout en essayant d'intervenir sur son passé, en fait en pensant ce qu'il aurait pu ou dû faire à ce moment. C'est l'histoire aussi d'un homme dont le père, joueur, a ruiné le ménage, obligeant l'enfant à devenir un homme de trop, quelqu'un qui veut entrer dans un cercle qui aurait pu être le sien, qui l'accepte, mais qui le met en bout de table. Peut-être un complexe d'infériorité qui se matérialise dans ses rapports à autrui puisqu'à notre époque également, un boueux aura probablement moins d'attrait qu'un officier sorti d'une école militaire puisqu'on accorde la valeur au rang encore aujourd'hui. Ce drame est soutenu par une mise en scène sans faille qui s'appuie, en outre, en guise de décor, sur des projections et la musique, et cela fonctionne très bien, et bien sûr sur ses comédiens principaux, excellents: au personnage de Juliette Pi, une jeunne femme débordante de vie mais aussi parfois trop légère dans son envie d'échappatoire s'oppose le mutisme d'un Nicolas Nicolaïevitch personnifié par Martin Alcouffe, qui doit à son personnage l'obligation de le jouer physiquement mais tout en retenue, Nicolas jeune étant assez avare de mots. Nicolaïevitch âgé prend toute sa mesure avec l'interprétation de fin du monde de Gérard Gheleyns fait ressentir tout le désarroi, toute l'amertume du personnage et sa vie brisée par ces "trois semaines de bonheur", une croix à porter. On pourrait dire qu'avec ce texte, Tourgueniev a pratiquement élaboré une sorte de danse de Saint Guy, tant le personnage se désarticule au contact de la douce et de la haute aristocratie russe venue dans le "district". Un désastre total humain caractérisé par une sorte de fatalisme assumé dont une vieille dame sait cependant tirer parti et qui constitue le dernier personnage de cette tragédie humaine.
# écrit le 07/05/19


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