De l'Ile Bourbon quand elle était un comptoir de la Compagnie française des Indes sur la route des épices, il reste les plantations de canne à sucre, la réputation de la vanille, l'essence de géranium et la couleur de la peau de ses premiers habitants, colons français au XVIIe, esclaves noirs, indiens et chinois. Ile minuscule au milieu de l'Océan indien, elle est dominée par un volcan sur les flancs duquel se sont accrochés les Ti'Blancs, cultivateurs à la vie difficile qui fût celle des parents de Danyel Waro. Chanteur et poète, paysan et luthier, il s'est engagé dans une résistance des mots et des idées qui revendiquent l'identité créole et la richesse de sa culture. Avec urgence et énergie, il chante et tambourine dans la belle halle Renaissance, l'emblématique musique des esclaves évadés, le maloya dont la prohibition n'est levée que depuis trente ans.

Des navettes au tarif unique de 5Euros aller-retour, sont proposées par le Festival d'Ile de France au départ de Paris pour ce concert. La réservation est obligatoire, dans la limite des places disponibles.