Au coeur du propos, l'histoire tragique de Philomèle et Procné issue des Métamorphoses d'Ovide. On y trouve le désir incoercible puis la violence inouïe, l'atroce vengeance mais aussi la tendresse et l'énergie de vie qui trouvent le chemin pour dire quand même. Ces élans archaïques font échos à nos vies, à ces situations de dépassement tenace où le corps prend le relai d'une parole empêchée.

Sur le plateau, s'expriment des êtres toujours en devenir, sortant maladroitement des cocons où d'aucun·e·s les maintiennent. Forçant notre écoute, elles·ils sont là, entier·e·s dans leurs cris devenus chant.