Perdican aime Camille, qui ne croit pas en son amour. Pluche saute dans la luzerne pendant que Blazius s'en jette un coup. Le Baron quitte le carnaval pendant que l'harmonica devient beatbox. Et la petite Rosette ? Eh bien, elle meurt. Que vive la comédie !

A travers cette pièce, Eram Sobhani traite de la cruauté de la jeunesse qui, on le voit au cours du spectacle, n'a pas besoin de l'expérience de l'âge pour en user et en abuser envers les autres ainsi qu'envers eux-mêmes. C'est ce qui séduit - aujourd'hui encore - les spectateurs dès l'adolescence et ce qui prouve encore une fois, toute la modernité du texte de Musset avec lequel les jeunes (comédiens et spectateurs) semblent tout de suite très à l'aise.