Au programme :
Händel : Airs extraits de Tamerlano, Rinaldo, Orlando
Vivaldi : Cantate Cessate, omai cessate RV 684
Pisendel, Heinichen : Pièces instrumentales

Plus olympien (Cara sposa d'une douloureuse noblesse), Händel ne reculait pas devant la pyrotechnie (Venti turbini tourbillonnant) ou un dramatisme intense (la célèbre Scène de folie d'Orlando). Vivaldi était tout aussi théâtral, même dans ses cantates (Cessate, omai cessate est un "tube" allant du dolorisme le plus poignant à la rage la plus violente) et une page telle que le fameux Sol da te moi dolce amore le montre aussi mélodiste de génie.

Les grands moyens vocaux et la sensibilité admirables du contre-ténor anglais Tim Mead magnifient ces pages somptueuses, alors qu'autour de lui, Les Ambassadeurs d'Alexis Kossenko tissent un écrin instrumental aux scintillements infinis.