Avec Tita Nzebi, impossible d'appliquer le moule de l'artiste du continent africain. Au Gabon où elle est née, les sources d'inspirations de Tita Nzebi sont multiples. Longtemps, la jeune femme n'a guère prêté attention à tout ce qui était musical.

Dans son village, au Gabon, les disques appartenaient à cette catégorie d'objets rares et, dans sa famille, priorité était donnée aux études. C'est donc à vingt ans passés qu'elle prend soudain "conscience de la beauté des musiques traditionnelles noires". Et débute son apprentissage.
C'est à Paris, où elle arrive en 1998 pour y poursuivre ses études universitaires que débute son aventure musicale solo dans les bars et les clubs de la capitale.

Au-delà de la beauté des musiques traditionnelles noires, qu'elle nous fait découvrir, Tita Nzebi nous révèle aussi dans ses dernières créations la terrible réalité de son pays où, comme elle le chante, les libertés sont bien emprisonnées et les vies sacrifiées. Une interprétation qui exprime le désir de dignité, de respect. Le cri du coeur d'une citoyenne...