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Reprise d'un spectacle qui avait marqué Avignon 2000. Le rôdeur est un texte hallucinant de Cormann, certainement l'un de ses plus forts.

Silencieux comme le vol du faucon dans le ciel, le rôdeur hante les rues, hante nos nuits. Sans autre décor que la nuit profonde, sans autre accessoire que le grelot attaché à la patte du faucon qu'on imagine, Patrick Mons raconte : la vielle, l'oncle et ses oiseaux, le dressage du faucon. Son faucon, auquel finalement, il s'identifie. Mitzi Gerber

Il a en commun avec ce rapace la force, la passion et la violence que déploie le faucon en jaillissant du ciel, ancre mordant les nuages, arbalète lancée en l'air. Et leurs facultés intellectuelles sont en parfait accord avec leurs facultés physiques.

Mais, evidemment, Jo est beaucoup plus ambigu.

Je situe plutôt la pièce dans un sous-bois. Un endroit d'un noir profond, troué par une lumière blanche, vive, qui ne révèle qu'une main, qu'un couteau, que la découpe d'un visage.

Je n'ai pas l'intention d'entrer dans un débat moral à propos de Jo. Je préfère laisser la tessiture du texte pénétrer durablement l'oreille, comme l'image imprime des traces sur la rétine de l'oeil.






Quelques critiques de spectateurs :

Note des internautes :
10/10
5 avec 9 critiques
Bravo
100% Bien
0% Moyen
0% Décu
0%
Plus de critiques sur Le Rôdeur »

@180863 Inscrit depuis longtemps 10 critiques
Utile: Oui Non
-Le rodeur
10/10

Symbiose parfaite, à voir absolument.
# écrit le 05/11/04 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@178279 Inscrit depuis longtemps 2 critiques
Utile: Oui Non
-Merci !
10/10

La lumière de la salle tombe au noir et la traversée commence. La mise en scène de Charles Lee montre le personnage par petits morceaux, pièce lumineuses d’un être à l’état de puzzle. Le rôdeur est partout, mais toujours la lumière le rattrape. C'est un travail superbe et exigeant à des années lumières des gaudrioles approximatives qui fleurissent un peu partout. Le texte est très fort, d'une "inquiétante" précision. On n'arrive pas à juger moralement le rôdeur, on assiste à son parcours bouche bée. A la fin, nous avons tous mis un certain temps à nous lever de nos sièges. Et ce temps là, ce temps où résonnent encore en nous les échos de ce qu'on vient de ressentir, c'est pour celà qu'on va au théâtre. C'est fragile et tellement nécessaire.
# écrit le 28/10/04


@178280 Inscrit depuis longtemps 2 critiques
Utile: Oui Non
-Surprise TOTALE
10/10

Surprise totale. Le noire. L'Acteur. Le Texte, la folie qui s'installe. Est-ce nous ? Le puzzle se construit au même rythme qu'il se déconstruit. On se perd, on reprend. Tout devient clair. Tout se perd de nouveau. Bravo pour ce jeu à la limite. Bravo pour la mise en scène.
# écrit le 25/10/04


@78119 Inscrit depuis longtemps 4 critiques
Utile: Oui Non
-Impressionnant
10/10

Un spectacle envoûtant. Un texte ciselé, construit comme un puzzle qui nous entraine dans l'esprit de cet homme torturé. La proximité avec le comédien est troublante et compte pour beaucoup dans la gène (et donc le plaisir ;-) éprouvé par le spectateur. Son regard n'est pas prêt de vous quitter. Bravo !
# écrit le 22/10/04


@147483 Inscrit depuis longtemps 25 critiques
Utile: Oui Non
-Impressionant !
10/10

Vraiment impressionant ce spectacle qui se passe en grande partie dans l'obscurité, ce qui donne vraiment une impression bizarre au spectateur. Ames sensibles s'abstenir, car cette histoire de meurtre, magnifiquement portée par le comédien,n'est pas du genre comique, plutôt film d'horreur. La proximité du spectateur avec la scène doit y être pour qq chose. A ma connaissance ce n'est pas habituel au théâtre. La mise en scène est magnifique, l'idée d'eclairer le comédien par des diapositives superbe, le exte magnifiquement servi. Je suis un habitué de cette petite salle qui programme toujours des pièces de qualité, là, encore une fois, j'ai été agréablement surpris.
# écrit le 20/10/04


@182281 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Magnifique
10/10

être seul et "habité". Entrer dans la tête de l'autre, partager sa folie... C'est un cadeau. Mais peut-être le fou n'est pas celui qu'on pense... Une présence magnifique.
# écrit le 31/10/04


@180389 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Quel voyage !
10/10

J'ai vu ce spectacle la semaine dernière. Un spectacle comme un voyage à travers une voix, un regard. L'impression qui subsiste est très forte. Difficile d'en parler mieux que Jean-Philippe Faure d'Agora-Pièces dont la critique sur le net m'a incité à aller voir le spectacle : "Quelque chose qui naît on ne sait pas vraiment d’où, comme une fureur sauvage mélangée à beaucoup de douceur apparente. Une voix nous parle d’un endroit où la vie, la mort ne sont plus un enjeu. Petit à petit, un monologue se dessine, prend forme devant nous, dans notre plus totale incrédulité. Un homme parle, se confie. Les bribes qui surnagent de son récit ne font que renforcer notre stupeur. Ce récit est d’une logique en trompe-l’œil, destiné plutôt à nous faire perdre pied, à faire lâcher prise à une trop étroite rationalité. Interprétation absolue de Patrick Mons, jouant comme un virtuose sur les pauses et les silences, nous déposant au plein cœur de l’hallucination parfaite. La mise en scène de Charles Lee (le plus avignonnais des britishs), renonçant au moindre effet, se fond dans l’obscurité ambiante; superbes lumières de Charles Lee et Dominique Fatacciolli qui au lieu de sculpter les éclairages se sont mis en tête de sculpter la pénombre."
# écrit le 26/10/04


@173913 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Foncez!
10/10

La première du Rôdeur a eu lieu hier soir. La pièce est d'une grande intensité et d'une grande maîtrise tant dans le jeu de Patrick Mons que dans la mise en scène de Charles Lee. Ce spectacle montre à quel point le théâtre est un art bien spécifique qui nous renvoie une image forte et poétique d'un monde qui bien trop souvent l'ignore par paresse ou par...ignorance. Il est plus facile de prendre un bouquin et encore plus facile de regarder la télévision. Et puis en plus c'est loin et bientôt il va faire froid et puis...tant de bonnes raisons qui nous gardent blottis dans notre cocon confortable. Et le rôdeur, il est pas confortable du tout. Mais alors pas du tout. Cet homme seul fait défiler sa vie en lambeaux, nous livre des morceaux de lui, comme ces morceaux de chaire avec lesquelles il nourrit Demain, son faucon, oiseau de haut vol, unique complice à qui il a fini par ressembler. Il parle de lui et nous refaisons peu à peu le film des évènements qu'il a traversé, cet homme seul, troublant, inquiétant. Et nous nous retrouvons scotchés à notre siège, hypnotisés par un regard qui cille à peine, tendus vers cette histoire en pièces, à recoller les morceaux, à zoomer sur un homme aux phrases pleines et fortes, au desespoir tangible, à la férocité aiguisée. On en sort comme après un long vol, sonné, et à bout de souffle. Cette pièce n'est pas confortable du tout, et pourtant ce qu'elle dit, ce qu'elle montre et ce qu'elle tait, on ne voit ça nulle part ailleurs. Et si le théâtre avait ce don de pouvoir nous réveiller de toute cette torpeur ambiante, de nous sortir un peu d'une langueur monotone, de nous faire sortir un peu, juste un peu, un tout petit peu. Marion Bonneau
# écrit le 21/10/04


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