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Salle

où cet événement eut lieu :
Hôtel de Soubise - Centre Historique des Archives Nationales, 75003 Paris

Un trio qui monte : Amanda Favier- Ingrid Schoenlaub - Sarah Lavaud

Name: Un trio qui monte : Amanda Favier- Ingrid Schoenlaub - Sarah Lavaud
Location: Hôtel de Soubise - Centre Historique des Archives Nationales

Hôtel de Soubise - Centre Historique des Archives Nationales, Paris

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En ce moment dans cette salle :

Visite guidée : l'hôtel de soubise et les trésors des archives nationales

Les salons de l'hôtel de soubise

Trois jeunes musiciennes à la renommée déjà établie interprètent deux oeuvres majeures du répertoire.

Programme
Trio pour violon, violoncelle et piano de Rebecca Clarke(à découvrir ou réécouter absolument)
Schubert : Trio n°2 en mi bémol majeur, D 929 (op. 100)

Des carrières déjà bien lancées :

Amanda Favier, violon, est la plus jeune lauréate du Concours International J.S Bach de Leipzig.
Talent précoce, on la remarque à neuf ans dans son premier concerto en soliste et à treize sur les bancs du CNSM de Paris dans la classe de Gérard Poulet. Premier Prix de violon et Diplôme de Formation Supérieure mention Très Bien en poche, elle suit un Cycle de Perfectionnement parisien avant de parcourir l'Europe, enrichissant sa palette au contact du slovène Igor Ozim puis du regretté Sir Ifrah Neaman.
Ce métissage culturel fait d'elle une musicienne complète, qui, rapidement, va glaner de multiples récompenses internationales (Concours I. Neaman - Mainz 2ème Prix, L. Spohr - Weimar Prix spécial, Sion-Valais - Suisse 4ème Prix , J.S Bach - Leipzig 3ème Prix, G. Pisendel - Dresde 1er Prix, Haverhill Sinfonia - Angleterre 2ème Prix , J. Françaix 3ème Prix, M. Ravel Grand Prix, Bourg-Madame 1er Prix et F.M.A.J.I 2ème Prix France).
Dès lors, elle va se produire dans la cour des grands. Ses voyages l'emmènent dans des salles prestigieuses (Gewandhaus de Leipzig, Concertgebow d'Amsterdam, salle Gaveau) dans toute l'Europe, l'Amérique du Sud et l'Asie.
Chambriste recherchée, elle partage la musique avec des partenaires tels que : P. Amoyal, T. Adamopoulos, P. Muller, G. Sharon, V. Mendelssohn, H. Joulain, C. Tiberghien, A. Queffelec, V. Aimard, F. Salque, E. Bertrand, P. Amoyel ...
Son travail vient d'être récompensé par le Prix Forthuny de l'Académie des Beaux-Arts.
Plusieurs fondations l'ont soutenue dont la Banque-Populaire qui lui permet, entre autres, l'enregistrement de son disque avec C. Tibergien (Lyrinx, sonates de Janacêk-Strauss).
Cet été, Alain Duault la remarque au cours d'un concert et l'invite à son émission " Toute la musique qu'ils aiment " aux côtés de Jean-Claude Casadessus le 20 octobre 2006 sur France 3.
Passionnée du spectacle vivant sous toutes ses formes, elle crée cette année " Du rouge à l'âme ", un concert-spectacle de violon seul.
L'ADAMI, dont elle est révélation 2004, lui décerne cette année sa plus belle récompense : le prêt pour deux ans de son prestigieux violon vénitien, un Bellosio de 1756.

Ingrid Schoenlaub, violoncelle : Les multiples possibles d'une vie de musicien motivent les choix de cette artiste avide de formes nouvelles.
Formée au CNSM de Paris par Philippe Muller et à la Musikhochschule de Cologne par Frans Helmerson, son approche instrumentale et musicale se nourrit aussi du mouvement dansé, qu'elle aborde auprès de la danseuse Wilfride Piollet.
Son intérêt va naturellement aux croisements de différentes formes d'arts : Marie Tikova la met en scène dans " Fauteuil 24 ", parcours amoureux et musical autour de fables de La Fontaine, créé au festival d'Avignon en 2007. En 2008, elle est artiste en résidence au studio Ernest Cormier à Montréal aux côtés de Laure Daugé, complice danseuse et chorégraphe.
Elle a été membre du quatuor Psophos, invité sur les plus grandes scènes internationales : Paris, Londres, Boston, Amsterdam, Lisbonne, Hong Kong, Bangkok, Téhéran, Tel Aviv...
En 2005, le quatuor est nominé comme " Meilleur ensemble de l'année " aux Victoires de la Musique et sélectionné par la BBC en tant que New Generation Artist.
La première rencontre musicale en trio avec Amanda Favier et Sarah Lavaud eut lieu lors des Rencontres de Musiciennes à Ouessant en 2008 autour de l'oeuvre de Rebecca Clarke.
L'exceptionnel compagnon de ce cheminement est un violoncelle vénitien du 18ème siècle...

Sarah Lavaud, piano :" Sarah Lavaud fait partie de ces interprètes qui ressentent l'interprétation de chaque phrase, de chaque idée musicale comme un enjeu vital. Cette tension vers ce que Debussy appelait "la chair nue de l'émotion" s'exprime dans un jeu qui pourrait être presque ascétique s'il n'était en même temps brûlant, creusé par la passion. " (Jean-Claude Pennetier).
Née en 1982, Sarah débute le piano à l'âge de 5 ans, le violon quatre ans plus tard. Formée au CNSM de Paris par Bruno Rigutto, Nicholas Angelich, Christian Ivaldi et Michaël Levinas, elle y obtient les Prix de piano (en 2001, mention TB), musique de chambre et analyse musicale (mention TB avec félicitations) – discipline dans laquelle elle poursuit actuellement une recherche sur l'oeuvre pour piano de Janácek, qu'elle défend ardemment en tant qu'interprète depuis plusieurs années. Remarquée dès l'âge de 14 ans par François-René Duchâble, elle se perfectionne également auprès de Jean-Claude Pennetier, Rena Shereshevskaya, Hüseyin Sermet, György Kurtág, Livia Rev, Franco Scala et Maria Curcio.
Lauréate de nombreux concours internationaux – Città di Pinerolo (2° Prix), Francis Poulenc (3° Prix et Prix Spécial), Maria Canals (Barcelone), Arthur Rubinstein (Tel-Aviv)... –, de l'Académie Ravel (St-Jean-de-Luz) et de la Fondation Cziffra, elle se produit en France (Salle Cortot, Amphithéâtre de l'Opéra National de Lyon, Festival de La Roque d'Anthéron, Piano en Valois, Lisztomanias de Châteauroux, Festivals Chopin à Bagatelle et Nohant, Liszt en Provence, Musiciennes à Ouessant, Solistes aux Serres d'Auteuil...) et à l'étranger (Italie, Espagne, Pays-Bas...), joue aux côtés de partenaires renommés tels François-René Duchâble, Christian Ivaldi, Jean Mouillère, les membres du Trio Wanderer et du Quatuor Parisii – ainsi qu'en concerto avec l'Orchestre Symphonique Lyon-Villeurbanne (Beethoven, Gershwin), l'Orchestre Symphonique du Limousin (Poulenc), l'Orchestre Paul Valéry de Montpellier (Mozart)...
Son parcours retient l'attention de la presse spécialisée: après Pianiste et Classica (CD Découverte en 2004), le magazine Diapason lui consacre plusieurs articles et lui témoigne sa confiance en la sollicitant pour un banc d'essai instrumental. Invitée à plusieurs reprises sur France Musique (Sur tous les tons, Si j'ose dire, Dans la Cour des Grands), elle est également filmée par la chaîne japonaise NHK, en interview et en concert (émission Graffiti de la Jeunesse, 2007).
A l'automne 2008, Sarah donne un récital à Radio France dans le cadre de la série Génération Jeunes Interprètes, qui sera diffusé sur France Musique l'été prochain. Elle est également lauréate de la Fondation Jean-Luc Lagardère, qui lui attribue une bourse pour la production d'un CD Koechlin (Quintette avec piano, Quatuor n°3 – première mondiale –, avec le Quatuor Antigone) dont la sortie est prévue début juin 2009 chez Ar Ré-Sé / Codaex – label pour lequel elle gravera également bientôt, parallèlement à une intense activité de concertiste, un CD consacré à la compositrice britannique Rebecca Clarke (Trio pour violon, violoncelle et piano avec Amanda Favier et Ingrid Schoenlaub).