Une oeuvre née d'une relation privilégiée avec les artistes du milieu de l'avant- garde parisienne des années 1920-1930.
Fantaisie novatrice, goût du spectacle et modernité artistique.

Une exposition magistrale pour redécouvrir cette couturière avec 520 oeuvres dont 272 costumes et accessoires de mode, mis en regard de peintures, sculptures, bijoux, flacons de parfum, céramiques, affiches et photographies signées des plus grands noms de l'époque, de Man Ray à Salvador Dalí, de Jean Cocteau à Elsa Triolet.

Un héritage réinterprété par de célèbres couturiers lui rendant hommage : Yves Saint Laurent, Azzedine Alaïa, John Galliano, Christian Lacroix et avant tout Daniel Roseberry, directeur artistique de la maison Schiaparelli depuis 2019 qui a fait renaître la maison avec faste et grandeur.

Elsa Schiaparelli reste très moderne en couturière "inspirée" comme elle aimait à se définir elle-même. Elevée dans un milieu humaniste et érudit, elle a embrassé la mode en ne reniant jamais sa profonde fascination pour l'art et pour les artistes, tout en devenant autant créatrice que femme d'image, s'amusant de la haute couture comme d'un kaléidoscope, robes du soir, tenues de ville, modèles sport, accessoires, et parfums.
Esquivant les pesanteurs d'un milieu social, elle lui offre la liberté d'explorer les formes et les inspirations, celles qu'elle construit avec fougue et humour avec ses amis artistes, dont nombre la considère pleinement artiste elle-même : Jean Cocteau, Man Ray, Jean-Michel Frank, Salvador Dalí, Léonor Fini ou Marlène Dietrich, mais aussi ses pairs de la mode, plus tard, Yves Saint Laurent ou Hubert de Givenchy.

En deux décennies, Elsa Schiaparelli fait de la mode une respiration naturelle de l'avant-garde, un terrain de jeux où réinventer autant la femme que la féminité, l'allure autant que l'esprit, en une oeuvre qui reste d'une actualité saisissante. Elle incarne une vision d'un Paris éclatant et vibrant, curieux de tout, s'amusant de chaque nouveauté.
C'est cette incroyable liberté que l'exposition souhaite offrir aux visiteurs, liberté de créer, liberté de dialoguer, liberté d'être soi-même, à travers modèles, dessins et bijoux dont nombre d'entre eux, des milliers pour les dessins en particulier, ont été donnés par Elsa Schiaparelli à l'Union française des Arts du costume dont le Musée des Arts Décoratifs conserve les fonds. Comme un dernier geste moderne, celui de préserver son héritage artistique pour le transmettre et permettre ainsi que l'histoire continue, intemporelle, celui d'avoir vécu son art comme le lieu fécond des croisements les plus inattendus et les plus fertiles.

À Savoir :
Prévoir en supplément les frais d'entrée sur place : 14Euros/adulte
Audiophone fourni pour plus de confort

Le lieu de rendez-vous exact seront inscrits sur vos billets, après achat.