Le Mardi à Monoprix

-Un spectacle plein d’émotions
Un texte fort,toujours d'actualité. Une interprétation remarquable alliant force et fragilité. Le langage du corps et les regards intenses de Thierry de Pina nous emportent dans un tourbillon d'émotions qui nous amène à réfléchir sur notre identité et notre acceptation des différences. On ne sort pas indemne mais enrichi par ce spectacle salvateur.
# écrit le 29/06/23

-Émouvant et Universel
Après " Qui va la ", du même auteur, Thierry de Pina nous embarque dans un seul en scène époustouflant de sensibilité, d'authenticité, de questionnements profonds et d'émotions en tous genres. Cette fois ci, c'est sur le thème du genre justement (transgenre) mais qui vibre comme un écho en chacun de nous, à travers les thèmes de l'identité propre à chacun, de la relation de l'éternel et fidèle enfant à ses aînés vieillissants, de la force et du pouvoir de l'amour. Toujours sobres, jamais dans le pathos, E. Darley et Thierry de Pina nous entraînent au bout, tout au bout de l'histoire de Jean-Pierre et Marie-Pierre, et au bout de nous mêmes. Un très beau texte, qui ne nous lâche pas d'une seconde, comme l'émotion qu'il suscite, une très belle mise en scène et en lumière, un très beau jeu, intime et puissant... Un spectacle d'auteur qui parle à tout le monde, un tour de force et une formidable prouesse d'acteur! A voir absolument !
# écrit le 29/06/23

-MAGISTRALE ET EXCEPTIONNELLE INTERPRETATION ! DU LOURD !
Une nouvelle fois, l'écriture si particulière d'Emmanuel DARLEY a amené Thierry DE PINA à interpréter une autre de ses oeuvres dramaturgiques. Après " Qui va là ? ", un second seul en scène : " Le mardi à Monoprix ". Marie-Pierre/Jean-Pierre, fille depuis toujours, là, " à l'intérieur ", est confrontée au regard de l'Autre qui salit, à l'implacable omniprésence focale qui impose les petites cases : celles où il faut forcément entrer quitte à s'amocher, se plier, s'oublier, jusqu'à en crever. À commencer par celui affreusement cynique de son père. Texte magnifique, fort, vif où les phrases sont acérées, courtes, comme si on envoyait un télégramme. En urgence. Pas de phrases bien faites. Des mots qui sortent comme ça peut. Vrais, acides, cassants, désespérés. Avec DARLEY et DE PINA : pas question de tourner autour du pot ! Une certaine drôlerie, par moment, qui s'infiltre dans le discours pour mieux en souligner (comédie oblige !) la noirceur des circonstances, du monde : en rire pour ne pas en pleurer. C'est efficace, ça cingle, ça bouscule. Le public, ce regardant qui observe le regardé ne pourra y être indifférent : impossible de ne pas devenir le regardé de soi-même ! La principale thématique de la pièce est, en effet, celle du regardé, du regard qui tue, comme un viol, une sommation. Un regard qui voudrait arracher la candeur, l'esprit de liberté. Avec une sincérité et une justesse dépourvue de fioriture, Thierry DE PINA est parvenu à incarner corps et âme Marie-Pierre/Jean-Pierre : ses mots, ses émotions, ses maigres espoirs, sa désespérance. A ce propos, le choix du styliste, Glenn MARTENS, pour le costume, s'avère tout à fait à propos tant il souligne, à travers la transparence des corps, la souffrance d'une cohabitation de deux êtres totalement indissociables. A noter ! Le choix scénique et scénographique absolument génial au tout début de la pièce. Un moment qui, à lui seul, mérite grandement le détour ! Marie-Pierre/Jean-Pierre installée sur un socle en train de tourner à l'instar de ses danseuses miniatures des boites à musique qui ont enchanté nos regards d'enfants autant que la musiquette qui s'ébranlait dès que l'on ouvrait le couvercle. Sauf que la musiquette est bien différente... : glaçant ! " Le mardi à Monoprix " est un incontournable d'Avignon ! Une valeur sûre ! Allez-y nombreux et nombreuses !
# écrit le 28/06/23

-Tellement actuel
Très beau texte, simple mais intelligent, parfaitement interprété par Thierry de Pina, déjà excellent dans " Qui va là " et dans " Perdues à Stockholm " , sur un fait de société qu'on ne peut négliger et que l'on comprend mieux à l'issue de la représentation... Thierry est poignant, rempli d'émotions qu'il réussit à nous transmettre, il nous fait rire mais aussi nous fait arriver une larme au coin des yeux, je lui souhaite beaucoup de succès en Avignon , c'est une pièce à NE PAS MANQUER ...
# écrit le 28/06/23

-Bravo!
Avec beaucoup de sensibilité, un grand talent et une subtile finesse, Thierry de Pina interprète ce seul en scène bouleversant d'Emmanuel Darley durant plus d'une heure. On est tout au long de ce spectacle en compagnie de Marie-Pierre qui nous fait partager des moments de sa vie intime avec une surprenante justesse. Une mention spéciale pour le costumier qui n'est autre que Jean Paul-Gaultier.
# écrit le 26/06/23

-Thierry de Pina à fleur de peau, à fleur de coeur, à fleur d’Âme
🛍️🛒Le Mardi à Monoprix Marie-Pierre souffre , peste mais demeure aux petits soins pour son père .... Jusqu'au jour, une nuit de trop et s'en sera fini ... Marie-Pierre se reconfondra avec Jean-Pierre 💔🖤Il n'y aura plus de Mardi à Monoprix ❤️‍🔥 Formidable performance " seul en scène " de Thierry de Pina tout en sensibilité à fleur de peau,à fleur de coeur, à fleur d'âme Tour à tour émouvant , drôle, grinçant et bousculant tous les codes et les certitudes pour une infinie tendresse dramatique .,, Une soirée passée à Nice avec émotion Un " seul en-scène " époustouflant de tendresse, drôlerie et émotion finale... Et la superbe robe créée par Jean-Paul Gaultier 🤩🤩🤩 @ Thierry de Pina
# écrit le 27/06/23

-A voir absolument
Porté par un comédien tout en finesse et en sensibilité, le texte nous émeut et nous fait sourire jusqu'au final inattendu et fort.
# écrit le 27/06/23

-A voir !
Le comédien s'empare du texte avec justesse. On sourit, on rit, on est touché.
# écrit le 30/06/23

-Très beau soectacle
Le personnage et très atrachanr et Thierry de Pina nous l'interprète avec pudeur et justesse. J'ai passé un vrai moment de théâtre et ça fait du bien. Merci ! Je le conseille à tout le monde.
# écrit le 29/06/23

-Touchant
Avec simplicité et justesse, le personnage de Marie -Pierre nous touche, dans son humanité et sa détresse. Une belle traversée du besoin d'être soi que nous livrent ces beaux textes d'Emmanuel Darley, et " Mardi à Monoprix ", comme " Qui va là? " déjà magistralement proposé par le talentueux comédien qu'est Thierry De Pina, est un hymne à toutes les versions de nos identités. Être soi, au milieu d'autres empêtrés dans leurs images, relève parfois de belles leçons de courage. Encore bravo
# écrit le 28/06/23