A travers les oeuvres de trois compositrices et compositeurs qui incarnent, chacun à leur manière, la modernité de leur époque, ces deux pianistes complices convient à un véritable feu d'artifice musical, aussi fin qu'éclatant.

Les Épigraphes antiques de Claude Debussy convoquent une Grèce ancienne fantasmée.

Le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky, quant à lui, nous transporte vers la Russie païenne et ses rituels ancestraux.

L'élan rythmique de la Fantaisie-Toccata de Graciane Finzi n'est pas étranger à celui du Sacre du Printemps. Composée en 2015, l'oeuvre joue sur le flux et le reflux d'une tension rythmique obsédante, qui tantôt gonfle et tantôt s'apaise. Son interprétation requiert une redoutable précision, mais aussi une grande liberté expressive.