Chapel Hill (USA), c'est la ville de naissance de Nathaniel Symes. En même temps que Nirvana, il s'engouffre dans la scène indé de Boston pendant 10 ans et se produit dans des rock bands successifs empoignant sa guitare et insufflant sa voix grâve à travers le pays. Une ville racontée comme les faits divers d'une vieille coupure de journal, sur une Amérique qu'il aime.
Nathan Symes et ses musiciens évoquent des récits en des compositions obsédantes mêlant blues écorché, folk épuré, country assumée et replacent le rock face à ses origines, dans un réalisme cruel.
Une dimension scénique forte composée d'atmosphères presque palpables : on se retrouve tantôt au coeur d'une ville fantôme, tantôt au beau milieu d'un cabaret, avec la scène comme miroir de la vie, de l'amour et de la mort.