Sur des mélodies d'Offenbach à Poulenc, en passant par Kurt Weil, Yvonne Printemps, Paul Kock et Satie, elle prend conscience, dans l'intimité de son alcôve, de la futilité de sa vie. Elle devient peu à peu une figure féminine admirable dont l'histoire réussit à toucher ceux qui étaient auparavant amusés par sa frivolité.

Sans autres mots que ceux écrits par les plus grands poètes des siècles passés, servis par la musique des mélodistes les plus brillants de la Belle Epoque et de l'avant-guerre, Mélodrame dans un boudoir permet de savourer les pages les plus connues du répertoire tout en faisant découvrir de petites perles parfois même issues de la chanson populaire qu'on a plaisir à fredonner. Une bulle de nostalgie pour se remémorer l'ambiance des salons d'antan.