Evelyne Gallet est une fille qui chante.
Sans minauder ni broncher.
Une tatouée, une vraie.
Elle avance à grand pas, Evelyne Gallet, elle fonce même, laissant dans son sillage une armée d'admirateurs séduits par sa verve, son charisme, sa présence volcanique et les textes au vitriol d'un certain P.Font !
C'est un sacré bout de femme qui n'est pas du genre à couiner mollement " gna-gna-gna – mon amour – pourquoi " et qui se plait à jouer avec le public qui en redemande. Cette chanteuse rouquine, potelée assumée, a un petit truc en plus : une belle dose d'autodérision qui fait du bien.
Mais cantonner Evelyne Gallet à un rôle de fille mi-chanteuse mi-dockeur est une grave erreur. Elle sait aussi se faire miel et douceur. Sa guitare et son verbe écrasent les sujets. Une avalanche de mots qui cognent et caressent, bref, du talent et puis voilà !
Evelyne Gallet c'est comme une vieille copine qui débarque un soir avec sa bouteille de blanc sous le bras pour vous remonter le moral, vous faire rire, et quand la bouteille est vide se confie un peu et vous fait rougir les yeux...
Date parisienne pour célébrer la sortie de son nouvel album : It's my live"

Ouverture de soirée : La Blanche
Des ambiances électroniques distillant la séduction et le poison.
La musique de La Blanche est pointue, foutraque et accueillante. Chant, violoncelle, guitares, batterie et samplers, elle mélange avec insolence rock, disco ou musiques électroniques.
Sur scène, Eric la Blanche habite ses histoires douces-amères d'une voix profonde s'affirmant comme l'une des meilleures plumes de sa génération.
Les textes sont tirés au cordeau, sans une once de gras, les mots sonts précis, clairs, choisis avec une exigence de littéraire et une volonté de simplicité et de clarté, la beauté des images prend des couleurs changeantes, des touches impressionnistes.
La Blanche est une sorte de Franz Ferdinand hexagonal électroniqué, Léo Ferré en visite chez M ou Jacques Brel chez les Rita Mitsouko: un groupe complet et exigeant.