Les trois jeunes femmes que sont Mukaddas Mijit, Bouzhigmaa Santaro et Sandrine Monlezun se sont rencontrées à Paris, nourrissant une amitié née de leur curiosité envers leurs cultures respectives et leurs expériences artistiques.
La première, native de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (Chine), étudie le piano et la danse traditionnelle ouïgoure dans son pays, puis poursuit de hautes études en Ethnomusicologie à Paris - Nanterre afin de promouvoir sa culture, encore très méconnue en Europe.
La seconde, débarquée plus fraîchement en France, étudie à Oulan-Baatar (Mongolie) le violoncelle, le piano et le morin-khuur, vièle à tête de cheval mongole, et décide également de continuer ses études d'Ethnomusicologie à Paris IV.
La troisième, ayant commencé la musique en chantant enfant au sein de la Maîtrise de Radio-France, se retrouve ensuite happée par sa curiosité pour la musique du monde, et plus particulièrement pour le chant de Bulgarie, où elle partira pour étudier le chant traditionnel durant 4 années.