Le collectif Freaks on Sunday a commencé l'aventure du ciné-concert avec le film Nosferatu de F. W. Murnau. La démarche s'inscrivait alors dans la tradition première du ciné-concert : accompagner en direct un film muet en s'appuyant sur des compositions originales créées pour l'occasion. Le succès rencontré les entraînent à imaginer un nouveau projet : Blast of silence.

En choisissant le film d'Allen Baron, la démarche est toute autre. En s'attaquant à un film parlant de 1961, les musiciens doivent s'émanciper des codes du ciné-concert. Le film est projeté avec les dialogues et la voix off mais la musique originale est retirée. Ils composent une nouvelle bande originale qu'ils interprètent en live. Celle-ci n'interfère ni sur les dialogues, ni sur le récit. Au contraire, elle accompagne le film, cherchant à émouvoir le spectateur.

Retiré des affaires depuis quelque temps, Frankie Bono, tueur à gages, revient à New York pour un dernier contrat : l'assassinat d'un gangster de moyenne envergure. Lors de sa traque, il s'emploie à éviter tout contact avec sa future victime. Mais, excédé et distrait par une rencontre avec une vieille connaissance, il va commettre une erreur.