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Tigran Hamasyan, pianiste prodige de 24 ans, est considéré comme l'un des artistes les plus prometteurs de la scène jazz actuelle.

Sur son nouvel album, "A Fable", Tigran Hamasyan propose un vibrant recueil de pièces pour piano solo ; des morceaux très lyriques qui vont de compositions délicatement ciselées à des performances dynamiques alliant diversité rythmique et harmonique. Tigran, l'un des artistes les plus originaux et prometteurs de la scène jazz actuelle, puise son inspiration tant dans le répertoire populaire que dans la poésie arménienne.La plupart des titres sont des compositions originales, à l'exception de quelques chansons traditionnelles arméniennes qu'il a arrangées et d'une interprétation mystique du standard, " Someday My Prince Will Come."

"J'ai choisi ce nom d'album car chaque composition raconte une histoire, les gens sont touchés par les fables parce qu'elles sont à la fois simples et profondes."

Enregistré à Paris, " A Fable " comporte des compositions que Tigran a écrites et arrangées au cours des six dernières années. Le morceau qui donne son titre à l'album a été écrit en Arménie il y a six ans. " Depuis ce temps, je n'avais cessé de souhaiter l'enregistrer ", dit-il. " Cette chanson m'a été inspirée par des contes du folklore arménien et également par des fables écrites par des fabulistes arméniens médiévaux tels que Vardan Aygektsi et Mkhitar Gosh ". Tigran s'est alloué l'aide de son comparse de longue date, le batteur Nate Wood, afin de mixer et de masteriser le disque.

" Jouer seul dans une pièce sur un piano acoustique s'est avéré être l'une des manières les plus naturelles et les plus stimulantes de m'exprimer musicalement. Stimulant car vous ne pouvez jouer qu'avec deux composantes: vous et le piano. En même temps, la liberté dont vous disposez quand est profondément inspirante ".

Parfois, Tigran entrait en studio avec des idées très arrêtées sur ce qu'il souhaitait obtenir. A d'autres moments, il jouait sans s'arrêter pour " voir ce qui allait se produire. C'est comme ça que sont nées certaines des chansons, des improvisations ou des idées pour des overdubs et des parties vocales. "

Le résultat est l'enregistrement puissant d'un artiste qui poursuit son chemin musical librement et courageusement, en se reposant certes sur la tradition mais en faisant preuve d'une personnalité et d'une passion indéniables.

" A Fable " s'ouvre avec le calme et délicat " Rain Shadows " (Tigran dit que c'est une chanson d'ambiance " mixée de sorte que le piano sonne comme une boîte à musique et instaure une atmosphère rappelant les années 30-40 ") qui sert d'introduction à " What the Waves Brought " : " Cette chanson est en deux parties " précise Tigran. " Elle me fait penser aux vagues de l'océan. "

Parmi ses autres compositions on trouve également le très technique mais très mélodique " Samsara ", dont le mystérieux " Illusion " est l'introduction. Mentionnons d'autre part "A Memory That Became a Dream", une chanson que Tigran a composée la veille de son entrée en studio et enregistrée en une prise avec une partie de chant dénuée de paroles et "Carnaval", morceau débordant d'énergie dont le chant, encore une fois sans paroles, épouse l'impulsion de la partie de piano. "Je ne savais pas", se souvient Tigran en parlant de cette chanson, "si elle sonnerait suffisamment riche jouée seul au piano, car j'avais l'habitude de la jouer en quintet avec plusieurs couches d'arrangements. Mais j'ai demandé à Nate de jouer des rythmes en s'aidant du pup

itre et du sol, et j'ai rajouté le chant. C'est comme ça que ça a pris forme dans le studio." Deux chansons sont nées de l'amour de Tigran pour la poésie. L'émouvant morceau "Longing" repose sur deux quatrains du célèbre poète arménien Hovhannes Tumanyan qui a écrit sur les émigrés arméniens de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle et sur leur envie de retrouver leur pays. Le rêveur "The Legend of the Moon" s'inspire quant à lui du poème écrit par le poète Gregham Saryan au siècle dernier. Il s'agit d'un des poèmes préférés de Tigran depuis sa plus tendre enfance.

Avec "The Spinners", Tigran réarrange une oeuvre composée par le philosophe mystique George Ivanovich Gurdjieff en collaboration avec le pianiste et compositeur Thomas de Hartmann (Keith Jarrett a enregistré en 1994 "Sacred Hymns", un album reprenant certaines de leurs musiques).

Le très dansant "Kakavik (The Little Partridge)" qui commence doucement pour s'achever de manière très enlevée, repose sur une célèbre chanson arménienne que Tigran a réarrangée pour l'occasion. L'album se termine avec "Mother, Where Are You?", un titre très mélancolique. "Un de mes morceaux préférés ! A l'origine, il s'agit d'un hymne religieux écrit pour un choeur. Je l'ai arrangé de façon à ce que la mélodie reste intacte. C'est une chanson idéale pour finir un disque, un point d'orgue plein de sens."

Concernant la présence de "Someday My Prince Will Come", composé par Frank Churchill et Larry Morey pour le film "Blanche neige et les sept nains" sorti en 1937 par Walt Disney, Tigran explique qu'il voulait "s'attaquer à un standard mais en faisant en sorte qu'il ne sonne pas jazz pour qu'il s'intègre mieux à l'album. J'ai pris cette chanson jolie et joyeuse et j'ai complètement changé les harmonies pour la replacer dans un contexte plus sombre".


Artiste(s) : Tigran Hamasyan





Pour Tout public

Jazz

Langue : Français
Durée : 75 minutes soit 01h15





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