Mourad Merzouki retrouve la boxe et les arts martiaux de son enfance et son adolescence. Pour cet amoureux du burlesque, le décalage commence dès le " bouquet de gants " agité au début de la pièce, tel un théâtre de marionnettes, pendant que les danseurs enchevêtrés se terrent au fond du ring.
Pleinement intégrés à la pièce, les musiciens du Quatuor Debussy en accentuent l'ambiance intemporelle, plus proche des films de Chaplin que de ceux de Stallone, avec des danseurs en justaucorps rayé et un vaste échiquier pour principal support.
La virtuosité des danseurs vient à son tour enrichir le thème.
Une danse de groupe, surgie de la pénombre comme une séquence de film à l'ancienne, mélange les pinceaux hip-hop et ceux de la boxe avec vigueur.