« Dimitri n’est pas grand. Dimitri n’est pas épais… Il arrive, déjà survolté, par le fond de la salle. Il agrippe son piano plus qu’il ne l’approche. Puis il parle, joue, chante ; les mots sont beaux, intelligents, subtils : les mélodies originales, prenantes. Le plaisir dans la salle est sensible. Rires et sourires sont partout, jusqu’à l’instant où Dimitri, soudain éloigné du piano avec lequel il faisait corps, laisse entrevoir « a capella » de quelle force d’émotion dramatique il est aussi capable. Pas grand, pas épais, Dimitri. Mais libre, et sans doute essentiel… » Bernard Bonnet – Scène Nationale de Niort