Ce ballet reste un des rare ballet où le sujet est explicitement la danse. La danse ne dit pas l'histoire, elle est l'histoire.
En apprenant que son amoureux Albrecht est le noble fiancé d'une princesse, la paysanne Giselle meurt d'amour. La reine des Willis décide qu'Albrecht doit mourir et le condamne à danser jusqu'à la mort.
Toujours amoureuse, l'âme de Giselle arrive à le sauver en dansant à ses côtés.

Rebaptisé Pour Giselle, Michel Hallet Eghayan et le dramaturge Philippe Verrièle tentent un retour à l'essence même de l'oeuvre en lui redonnant sa danse, tantôt libérée, tantôt empêchée mais toujours essentielle.
Avec une Giselle sensuelle, furieuse, révoltée et animée par sa passion, la pièce exploite à merveille le thème de l'amour plus fort que la mort, appelant à l'amour autant qu'à la rébellion.