La Passe imaginaire Théâtre des Beaux-Arts - Tabard Affiche

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La Passe imaginaire

de Grisélidis Réal , mis en scène par Fred Tournaire

Théâtre des Beaux-Arts - Tabard, Montpellier

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

43 critiques avec une note globale de
8/10

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4 pages de résultats
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Stéphanie Noëlle Inscrite Il y a 9 ans 3 critiques  
Utile: Oui Non
-Fort
8/10

Spectacle inattendu. Texte puissant incarné par une présence forte et énigmatique. Chorégraphie subtile et délicate. Etcha nous emporte dans l'univers de Grisélidis Réal avec classe, pudeur et poésie.
# écrit le 17/12/18


Stephanie Oods Inscrite Il y a 11 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-Très beau
10/10

"La Passe Imaginaire" est un spectacle qui a beaucoup de puissance, ne serait-ce que par le thème de la prostitution, les mots crus de Grisélidis Réal. L'interprétation d'Etcha Dvornik ne tombe pas dans la facilité ni dans le cliché ou la bien-pensance, au contraire son spectacle heurte, fait réfléchir sur le corps, l'amour. C'est un vent de liberté ! Un spectacle qui mérite de se déployer et de toucher plus de gens.
# écrit le 18/12/18


crazytheater Inscrite Il y a 20 ans 50 critiques  
Utile: Oui Non
-Magique
10/10

Hier j’ai assisté à un spectacle magique !! Élégance pudeur impudeur mouvements du corps et de l’esprit variation avec connexion de la lumière de la musique et de l’espace . Mise en mouvement d’un texte sur une vie . Corps liane corps offert corps meurtri corps vendu. Espace occupé avec passion et beauté . Bravo j’ai été transporté.
# écrit le 23/11/18


Liberty Inscrite Il y a 19 ans 12 critiques
Utile: Oui Non
-Puissante performance.
10/10

Très beau spectacle de Etcha Dvornik, danseuse, chorégraphe. Impressionnante d'audace et de présence. Danse, verbe et images transgressives subliment le parcours de braise de Griselidis Réal. L'espace, la lumière, les éléments convoqués sur le plateau subjuguent. L'interprète est juste de bout en bout. On pense au casanova de Fellini, au satirycon. Un morceau d'intelligence, de finesse et de bravoure qui traversent les ombres pour faire jaillir la lumière. A voir.
# écrit le 23/11/18


Eric1947 Inscrit Il y a 5 ans 5 critiques  
Utile: Oui Non
-La passe et la passion
L'interprète entre par la salle ainsi qu'une innatendue ou une revenante. Commence alors dans un clair obscur nocturne de rue en impasse, une confession qui semble s'adresser à un tiers présent et invisible. Nous ne sommes, nous public, que des intrus. Nous comprenons qu'une prostituée se livre à l'enlèvement du voile par sa danse et par sa voix murmurante d'un Rousseau féminin. Des bras de Shiva tournent comme des vipères autour de ce corps lascif et professionnel.Des mots de poètesse retournent à l extérieur, ses entrailles de femme qui se vend avec le métier d'un fourreur en transaction de marchandise. Le corps, lui ose de plus en plus. Dans le corset d'une chorégraphie, il déploie et décrypte un sacrifice rituel et ancestral. Des saccades sérielles du bassin de la danseuse collée au sol et soulignées de musique, loin d'être esquissées, se font insistantes. Pas l'ombre d'une souillure. Une force érotique se fait protagoniste du spectacle et les feux de cette rampe brûlent soudain les planches. En dépit ou à cause de l'amour mercantile du personnage nous sommes plongés dans le sacré des dieux infernaux chers à Lautréamont. Un théâtre du sacrifice et de la cruauté bat son plein a cru sous nos yeux. Nous voici relié par un même souffle retenu d'émotion, la gorge tendue. Les mots font monter les prix à cet enchère du sublime et de l'inataignable. Notre Salomée déballe soudain les organes du mâle avec la délicatesse d'un Véronèse qui ajoute un collier de coquillage à la gorge d'une vierge. Elle en carmine l'extrémité, comme une langue devenue pinceau. Spectacle étrange, total et envoûtant qui emporte le spectateur là où il ne se fut jamais aventuré seul. Une interprète dont ne peut pas croire qu'elle n'est pas le poète parlant, parle de sa force d'amour et de charité (caritas: amour universel en latin) par delà sa chair pétrie à toutes fins utiles et comme mise en jachère le temps du théâtre tabernacle. Un sein soudain sortit est pris en flagrant délit de séduction mais s'en dégage et la servante achève cette cérémonie en offrande à ces dieux du trottoir. Deux figures de la prostitution conjuguent au féminin et en astres divins, le zénith de la littérature: la Sonia de "Crimes et châtiments" de Dovstoïevsky et la Mona du "Voyage au bout de la nuit' de Céline. Notre péripathéticienne et sa "Passe imaginaire" est, elle aussi une sainte issue de plume et de scène.
# écrit le 14/03/19


jp Inscrit Il y a 22 ans 5283 critiques 217  
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-Pas mon imaginaire
2/10

Un texte cours qui est porté par une artiste qui a du mal à nous convaincre. Une mise en scène très limite qui nous fait nous questionner sur notre présence. Pas du tout ma tasse de thé.
# écrit le 27/02/19


ancarlafernandes Inscrite Il y a 8 ans 96 critiques 3  
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-Spectacle inattendu
6/10

Récit poétique d'une ancienne prostitué qui nous fait découvrir la face cachée du plus vieux métier du monde. Un spectacle bouleversant et une belle oeuvre artistique.
# écrit le 02/02/19 , a vu La Passe imaginaire,La Comédie Saint Michel - petite salle Paris avec BilletReduc.com


hermione92130! Inscrite Il y a 13 ans 2954 critiques 139  
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-la passe imaginaire
10/10

De chair et de "sens", profond,dense,le sublime texte de Grisélidis Real(toi l'imbécile sort...)s'offre à notre regard qui soudain s'éclaire dans le sombre glacé d'un porche de misère, sous la lumière blafarde d'un néon miteux.Eclaboussures de vie,solitude des bas fonds de l'âme humaine en proie à ses frustrations, ses "propres" démons,hygiène du coeur aléatoire trop souvent,danse macabre du désamour, du manque d'amour,sexe goupillonnaire a l'âpre goût de rédemption.... Femme libre dans ta tête,danse, danse pour nous,la nuit le jour et dépose sur nos lèvres offertes le noir baiser d'une vie passante.Merci et bravo à l'artiste pour ce moment joliment étrange et délicieusement pénétrant
# écrit le 08/06/18


Dominique Inscrite Il y a 16 ans 1 critique  
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-La passe imaginaire de Grisélidis Réal
10/10

L'écriture magnifique de Grisélidis Réal est extraordinairement incarnée par Etcha Dvornik, tant par sa voix (vraiment envoûtante) que par son corps qui danse, souffre, se tord... Dans ce minuscule théâtre, on est tout près de la danseuse et on reçoit de plein fouet l'intensité qu'elle met dans sa performance. Très belle musique (Mozart, mais pas que...) et éclairages subtils. Hélas, c'était la dernière ! Guettons la reprise...
# écrit le 16/06/18


Isadora 75 Inscrite Il y a 13 ans 5 critiques  
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-un précis de danse
"Etcha nous emmène loin dans l'univers Réal sexuel de Grisélidis : une heure de jouissance particulière dans la Croisée intime des Chemins, un précis de danse et un texte susurré dans la dentelle...pour nous, les blasé(e)s cruel(le)s, un imaginaire post-romantiques à partager au bout des lèvres!" Hervé Breuil
# écrit le 06/12/18


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