Avec son allure de hasard, sa grande valise de cadre noir et son costard, il se tient debout face à son histoire.
Nicolas Surpainsac arrivé sans crier gare, sur le tard, à son point de départ, à son phare, au milieu d'un beau bazar :
Au bout du bout de notre monde.

Armé de science et de conviction, il tente avec d'autres autochtones, habitants d'utopie, de remettre en route, la fin des temps.
Il faut tuer l'éternité pour voir l'horizon. Trois silhouettes s'y sont déjà essayées sans succès.
Mais elles sont restées plantées, paralysées par la fin... Ici, même au bout du monde, jamais seul.

Nicolas Surpainsac enfin libre de tout tenter, pour sauver le bout du monde et les trombes.
Le voilà seul à parler de son univers, de ce qu'il porte à notre encontre, de ce qu'il souhaite accomplir pour faire mentir sa montre.
Nicolas seul, ou presque, à tenter de donner ce qu'il lui reste d'humanité pour sauver l'éternité.
Ici se cache, c'est sûr, un moyen pour protéger la limite vers l'autre côté, l'endroit où il faudrait toujours découvrir que les choses n'ont pas cessé de nous échapper.

Malgré son intimité et sa banalité, Nicolas aura raison de la mortalité.
C'est lui seul qui pouvait libérer à nouveau la perpétuité.
Le voilà qu'il nous le dit enfin, le secret qu'il pense avoir trouvé pour nous sauver.
Le monde doit recommencer pour exister.

Un voyage musical dansant et chantant dans l'utopique du bout du monde.