Danya Hammoud / Barokthegreat / Francesca Foscarini / Lucy Suggate / Fatou Cissé Les Laboratoires d'Aubervilliers Affiche © Meike-Lindek


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Salle
où cet événement eut lieu :
Les Laboratoires d'Aubervilliers, 93300 Aubervilliers

Danya Hammoud / Barokthegreat / Francesca Foscarini / Lucy Suggate / Fatou Cissé

dans le cadre de "Rencontres chorégraphiques internationales"
Les Laboratoires d'Aubervilliers, Aubervilliers

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -
"Mahalli" solo, "Fidippide" pièce pour 1 danseuse et 1 musicienne, "Cantando sulle ossa" solo, "Liquid Gold" "Iron Lady" solo, "Regarde-moi encore" solo

  • "Mahalli" - Liban, Danya Hammoud
    "Mahalli" signifie en Arabe à la fois " local " (d'ici) ainsi que "ma place". Dans ce solo, il est question d'une figure, un corps comme masse mouvante, prise dans des espaces denses de plis et de cercles. Dans cet espace, dépourvu de points de fuite, le temps semble être plein. Le vis-à-vis de cette figure est l'ordre. En raison du mal et du danger environnants, cette figure est contrainte, pour survivre, de jouer la puissance. Dans ce travail, ma relation à l'espace est une relation au territoire. Par son instinct de survie, cette figure veut conserver son territoire, avant même de songer à agir sur les forces menaçantes de l'extérieur. Comme un animal, elle ne quitte son territoire que pour se ré-installer. Dans son déplacement, il y a une lourde retenue, une colère rentrée, méditée. Cette figure a la puissance d'une femelle et la fierté d'une femme. Au cours de ce projet, le corps a été considéré à la fois comme l'outil et comme la matière que cet outil travaille et façonne. Avant de donner à voir des mouvements et des idées, je tente donc de donner à voir un corps et, en l'occurrence, le mien. Car mon territoire, c'est d'abord mon corps."
    Danya Hammoud

  • "Fidippide", Italie, Barokthegreat
    Phidippidès est loin, doucement appuyé sur l'espace humide, doublé de velours, de notre imagination collective. Il est le guerrier de la côte de la mer Attique, témoin de la sanglante bataille de Marathon, qui a gardé les nouvelles de la victoire tout au long de sa longue course pour ne les révéler que dans son dernier souffle. Quand nous avons pensé au titre de la pièce, à un moment donné, le terme "trivella" ("vrille") a été soulevé, du latin "terebera", un outil médiéval utilisé pour percer le bois, constitué d'une tige d'acier qui se termine d'un côté par un cône aiguisé et coupant et de l'autre par une poignée qui sert à communiquer le mouvement de rotation. Voici comment nous avons procédé : il n'y a pas une accumulation d'images évocatrices dans ce travail, il n'y a rien de visionnaire, mais un mouvement patient et épuisant qui, en tournant autour d'un point précis, l'effiloche, jusqu'à faire un trou, l'origine de toute vision."
    Marco Villari

  • "Cantando sulle ossa", Italie, Francesca Foscarini
    Que se passe-t-il quand la volonté abdique et que le corps se laisse guidé par le mouvement lui-même ? Quand on s'abandonne au plaisir de se perdre dans l'immensité et le vide de l'espace ? On part à la recherche de l'endroit idéal pour le corps, le corps dont les os, tintant comme du verre, sont les seuls restes.

  • "Liquid Gold" et " Iron Lady", Italie, Lucy Suggate
    La performance "Liquid Gold" est un délice visuel, un solo sensuel et complexe où l'interprète se lance dans une transformation de luxe. Avec les membres comme du liquide et la colonne vertébrale comme de la mélasse, le corps devient fluide dans l'expression, de l'articulation et de la pensée. Pour le solo "Iron Lady", j'ai exploré le body building féminin. Le processus de transformation physique, l'esthétique de cette discipline. Jusqu'au moment où le culte devient grotesque, en puisant dans la vanité des femmes et les stéréotypes de la féminité.

  • "Regarde-moi encore", Sénégal, Fatou Cissé
    Un fichu sur la tête, les pieds un peu rentrés dans leurs tennis claires, une femme africaine est assise sur une chaise. Elle met un temps infini avant d'oser le moindre mouvement. Assignée à sa place, en silence, elle tente un geste, un regard. Puis peu à peu, elle ose se lever, bouger, maladroitement puis plus franchement. Elle joue, elle teste, elle se lance, regard aiguisé, tour à tour intrigué, défiant, sur le qui-vive. Entre langue des signes et mime, entre burlesque et maladresse, salutations un peu vaines et clin d'oeil à l'auditoire, le corps, souvent désarticulé, est en lutte avec lui-même, et avec les regards qu'il imagine sur lui – Fatou Cissé regarde le public, cherchant son assentiment, sa complicité, se tape et roule du cul et des yeux. La chaise devient un partenaire plus ou moins accommodant, qu'on peut battre ou sur laquelle on peut s'assoir, selon les situations.







  • Pour Tout public

    Danse contemporaine

    Langue : Français
    Durée : 123 minutes soit 02h03





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