Dans la langue japonaise, Hakanaï définit ce qui est impermanent et ne dure pas, une matière insaisissable.

Issues de formes graphiques abstraites et de matières numériques sensibles, ces images puisent dans l'imaginaire des rêves. La danseuse traverse ainsi des paysages poétiques et mouvants faits de points, de lignes, de frontières, de vagues, de brisures, de creux, de pulsations...

Hakanaï est aussi pour le spectateur une expérience sensible en 3 temps. Avant la performance, le public peut arpenter l'espace de l'installation. A l'arrivée de la danseuse, il se place autour de la structure pour assister à la performance. A la fin de la chorégraphie, le public peut à nouveau prendre le temps de déambuler et de jouer avec le dispositif, à l'endroit même que la danseuse a arpenté.

A Savoir
Une performance chorégraphique de la compagnie Adrien M/Claire B