A partir des cahiers de Malte Laurids Brigge, le spectacle révèle une poésie de l'intime nourrie par les thèmes principaux de l'oeuvre de Rilke que sont la solitude, le dénuement, l'enfance, la mort, l'angoisse.

En créant leur compagnie "Les arpenteurs de l'invisible", Jérémie Sonntag et Florian Goetz défendent un théâtre d'exploration qui croise littérature, art de l'acteur, art vidéo et musique et cherchent ainsi à stimuler le public.
La scénographie minimaliste et abstraite associée à un travail de vidéo met en lumière le concept d'espace intérieur du monde ou "Weltinnenraum " selon Rilke qui définit une zone où se rencontrent le monde intériorisé et le moi extériorisé.
Cet espace inconnu permet au spectateur d'atteindre une pensée profonde et sensible.