Le mariage, les femmes, les hommes et leurs relations complexes sur fond de manipulations politico-financières. Oscar Wilde dépeint la société victorienne décadente et offre avec cette comédie acerbe et pleine d'humour une galerie de personnages qui restent d'actualité. Très jolis décors et mise en scène sobre servent parfaitement une excellente distribution ! Ces jeunes comédiens, belle présence, bonne diction, voix posées, m'ont réellement séduite. Un délicieux moment de théâtre à ne pas manquer. # écrit le 24/04/24
Magnifique spectacle, plein de grâce et de poésie ! L'originalité du texte de J.C Grumberg le dispute à l'humanité de ces personnages populaires si attachants magistralement incarnés par deux immenses comédiens, Hervé Pierre et Clotilde Mollet. Un hymne à l'amour entre mère et fils, à ne pas manquer. # écrit le 23/04/24
Comme toujours avec les spectacles d'Élisabeth Czerczuk on est transportés dans un univers radical, sorte de catharsis où se mêlent musiques, langages, cris, danses et surtout la gestuelle et la transe des corps des comédiens ! Amok ou le désordre de l'inconscient ! Magnifique dépaysement. # écrit le 21/04/24
Revu ce soir avec encore plus d'émotion et de ferveur ce spectacle décidément d'exception, tant par la poésie du texte, que par la justesse de la mise en scène, et surtout l'interprétation tout en finesse de Sami BOUAJILA. J'ai encore plus apprécié la musique haïtienne finale comme un hommage à tous les exclus. À ne pas manquer ! 👏👏👏👏👏 Magnifique-seul-en-scène où Sami BOUAJILA incarne un pauvre hère, tantôt le père, tantôt le fils, nous offrant une palette d'émotions pour conter au gré de sa mémoire l'aventure humaine de tant d'immigrés. Beau et bouleversant : un prince assurément ! Bravo 👋 👋 👋 👋 👋 # écrit le 19/04/24
Lumière tamisée, musique envoûtante, et le texte au cordeau de Fabrice Melquiot narre à deux voix la rencontre, le désir, l'amour de Pietr et Lisbeth. Valentin Rossier et Marie Druc, chacun debout derrière un micro, séparés "2 mètres 58 " mais si proches ... Et on est fascinés, captivés, par ce dialogue brûlant et sensuel. Réalité ou mirage des êtres pluriels ? Une romance singulière et bouleversante ! À voir absolument ! Une réussite ! 👏👏👏👏👏 # écrit le 18/04/24
La vie tumultueuse de Frida Kahlo, inclassable et iconoclaste artiste peintre, femme délibérément d'avant garde, aurait mérité une approche plus sophistiquée qu'une biographie chronologique. Cependant la troupe très dynamique mérite d'être encouragée pour son enthousiasme. # écrit le 18/04/24
Quatre grandes affaires, quatre plaidoiries historiques et tant d'interrogations sur la justice des hommes, fort intelligemment illustrées par des images d'archives ! Richard Berry, voix assurée et diction parfaite, restitue l'éloquence des célèbres ténors du barreau plus qu'il ne les incarne selon moi, mais je salue la qualité de son travail et de son engagement. # écrit le 14/04/24
Grand classique, le fameux dilemme cornélien est sobrement mis en scène par F. Lazarini et pourtant la magie opère grâce aux costumes, décors, lumières très réussis, mention spéciale pour le joli apport de la marionnette pour jouer le prince, la musique très originale ajoute encore à la poésie ! Quant à la distribution, Cédric Colas brillant dans le double rôle de Don Fernand et Don Gomes, Arthur Guezennec Rodrigue fougueux à l'envi, Philippe Lebas vieux Don Diegue, Quentin Gratias malheureux Don Sanche, et aussi Guillaume Veyre devenu El Vire, tous m'ont ravie, davantage que Lara Tavella si capricieuse Chimène plus inspirée dans la partie amoureuse ! Un superbe moment de théâtre où l'on retrouve avec émotion les vers magnifiques de Corneille ! # écrit le 14/04/24
Langue ciselée d'Herman Melville, adaptation élégante et mise en scène épurée sont ici sublimées par l'interprétation magistrale des deux comédiens, Gérard Rouzier le notaire et Pierre Imbert Bartleby l'impénétrable clerc. Leçon philosophique ou de vie, la fuite comme stratégie : "je préférerais ne pas..." Ne manquez pas ce spectacle ! # écrit le 11/04/24
Thriller amoureux qui mêle dans les relations d'un couple bourgeois de la Vienne des années 20, l'amour, la trahison, le mensonge, la honte...et bien sûr "la peur"! La mise en scène habile, le décor qui se déploie ou se resserre au gré de l'intrigue et la distribution parfaite, Élodie Menant en tête, donnent à l'exceptionnelle nouvelle de Stefan Zweig profondeur et émotion. Une véritable réussite à ne pas manquer !👏👏👏 # écrit le 11/04/24
Un soir sans fin !
Les Desperate Housemen se marient !