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Théâtre de l'absurde: Le Roi se Meurt

-Ionesco Classique, Bouquet Époustouflant!!
10/10

Michel Bouquet, 88 ans reprend pour une quatrième fois sa pièce fétiche, Le Roi se Meurt, d'Eugène Ionesco. La mise en scène de cette sublime et difficile pièce est signée à nouveau par Georges Werler. Le Roi Béranger se meurt. Dans une réflexion sur la vie, la mort et le pouvoir, Michel Bouquet s'illustre comme le plus grand comédien français de sa génération. Accompagné par son épouse Juliette Carré, dans le rôle d'une Marguerite désabusée. Le reste de la troupe, loin d'être écrasée par ce duo de choc, apporte une énergie et jeunesse remarquable à l'ensemble. Michel Bouquet sublime, (applaudi dès son arrivée sur scène) propose un Roi à la fois tyrannique, enfantin, noble mais démuni. La décomposition de son pouvoir et le chemin de Béranger vers la mort est touchant, drôle et émouvant. Mêlant le grotesque au sublime, Michel Bouquet, figure d'autorité, se laisse détruire littéralement. Le grand homme s'efface, et fait place à une fragilité remarquable. Son costume sublime (grand bravo Pascale Bordet) est enlevé et remplacé pour une simple tenue blanche sobre, image métaphorique de l'innocence, de l'enfance, mais aussi de la maladie. Le roi doit accepter l'inéluctable, le grand rendez-vous avec la mort. Michel Bouquet a véritablement l'âge du rôle, et en d'autant plus pathétique et touchant. Tour à tour poignant et pathétique, Michel Bouquet, passe du désespoir enfantin à la dépression de l'adulte qui s'accroche désespérément à la vie. Il apporte à ce rôle mythique une bouffonnerie pathétique : une véritable leçon de théâtre! Un triomphe! Magnifique performance à voir et à revoir! Michel Bouquet est un dieu du théâtre! Une superbe performance!! Bravo!
# écrit le 09/03/14 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comédie romantique: Love Letters

-Deux Monstres sur scène.
10/10

Un mot : Sublime! Deux monstres sacrés du théâtre et du cinéma français se réunissent pour la première fois sur un plateau. Et voilà ce qui se passe! Un spectacle sublime! Servie par nos deux meilleurs comédiens français. D'une extrême simplicité, "Love Letters" nous emporte dès le début dans un autre monde. La relation de Melissa et Andy, tellement reconnaissable par ses espoirs, ses amours déçus, ses problèmes, devient une sorte d'emblème, de mascotte, de métaphore de l'amour, primitif, fort, éternel! Et quels meilleurs interprètes de ce beau message aurait pu trouver Benoit Lavigne que Gérard Depardieu et Anouk Aimee? Mme Aimée, ravissante et si remarquablement jeune dans une simple robe rouge, nous captive du début jusqu'à la fin. Son dire, précis et fin, est traversé par une sensibilité et théâtralité (Pourtant sans emphase) dont elle seule a le secret. Quant monsieur Depardieu, que je vois alors pour la première fois se produire sur la scène: quelle finesse! Il se jette la tête la première dans une lecture honnête, servie un dire clair, fort, qui nous est familier, et qui lui est propre. Et puis cette voix... Sa voix, sa magnifique voix grave, arme absolue, nous berce dans un récit amoureux et tendre, parfois drôle, d'un homme sensible et torturé. Quand vient alors le dénouement de la pièce, Depardieu s'offre au public avec une sincérité époustouflante. Le théâtre entier, le public, tous les spectateurs, ensemble, frissonnent et pleurent. Ils Pleurent pour cet homme, dont l'amour, hélas, vient trop tard. Une telle poésie dans cette magnifique pièce de Gurney. Aimée et Depardieu sur un même plateau, un moment de grand théâtre qui aura marqué l'histoire de cette pièce, qui pourtant fut joué par les plus grands acteurs français: Noiret comme Delon, tous ont collaboré avec Aimée sur ce chef d'oeuvre, mais jamais n'aura t'on vu pareil délice. Dans leur complicité évidente, Aimée et Depardieu triomphent, et marquent la scène parisienne. Un grand merci, pour ce beau moment de poésie pure, et d'émotions fortes partagé par un pubic unanimement ému, dont témoigne l'immense et longue standing ovation finale. Jamais n'avait on vu "Love Letters" jouée d'une manière si belle, si simple, si réelle et si émouvante qu'avec Gérard Depardieu et Anouk Aimée. Quel talent, quelle émotion, quel "Panache"!
# écrit le 06/01/14


Comédie musicale: Je t'aime, tu es parfait... Change !

-Ne changez surtout pas!
8/10

Le rideau se lève, et la pénombre règne sur un plateau vide, habillé d'un piano, quelques boites et , surprise : quatre balançoires. Avec un décor minimaliste mais absolument brillant, une troupe de comédiens généreux, habiles, doués et amusants, nous emporte dans des situations délirantes mais tellement drôles. C'est un spectacle amusant, enjoué et loufoque, porté jusqu'au sublime cependant par quelques instants simplement magiques et poétiques. Certains particulièrement marquant sur la vieillesse, même si à mourir de rire, est d'une surprenante émotion et le spectateur est touché, dans son rire, par une sorte de soupir chaleureux. C'est une soirée agréable, et dans l'intimité du 20e théâtre, on se sent réellement impliqués dans la vie de ses quatre figures. Servis pas quatre comédiens énergiques, le spectacle prend son envol par des musiques simples mais enjouées, et un pianiste remarquable prend plaisir avec une grande dextérité, de déverser chaque note de la pièce de Broadway. C'est rythmé, amusant, simple, dosé et beau! Il n'en faut pas plus pour passer une agréable soirée! Un plaisir. Courrez-y avant qu'il ne soit trop tard!
# écrit le 21/11/13


Théâtre classique: L'avare

-L'Avare, dérobé de bien plus que son argent!
5/10

L'Avare de Molière. Chef d'oeuvre incontournable, impérissable, indéclinable et indécodable! Vu et revu, il faut beaucoup de panache pour nous surprendre avec ce monstre du théâtre français. Pari réussi pour le talentueux Ivo van Hove. "D'Après" Molière, la mise en scène de van Hove remanie, raccourcie et innove le texte que nous connaissons et adorons depuis si longtemps. Inconcevable en France, il nous faut évidement un metteur en scène étranger pour oser s'attaquer à la prose de Jean-Baptiste Poquelin. Jamais n'avait on vu pareille audace! Se permettant des libertés, (Certains indignés pourraient reprocher l'écart du texte et l'esprit de Molière), la traduction de Gerardjan Rijnders est fraîche et fidèle à l'esprit de Molière. Tout en modernisant, l'essence est préservé, c'est violent, drôle et puissant. Le comique de Molière est un comique brutal, frontal, d'une violence extrême, le comique au théâtre, n'est pas anodin, et la violence est au coeur du théâtre de van Hove. Le décor sublime, un loft ouvert et public, est le théâtre d'un drame qui n'est plus familial mais global. Ce n'est plus seulement Harpagon qui est obsédé par l'argent, mais la famille et le système entier est corrompu. Le jeu, souvent très "cinématographique" et naturaliste, ainsi que le quatrième mur étouffant, bloquent hélas cette globalité, et le message ne nous atteint pas, puisque le public a l'impression d'être un voyeur, s'introduisant dans ce désastre intime. Hans Kesting brille dans un Harpagon rajeuni, autoritaire et froid. Lui, Marieke Heebink, surprenante et drôle dans le rôle de Frosine femme d'affaires, et une Marianne énergique et sexy(Anna Raadsveld) sont les maîtres du spectacle. Leon Voorberg est un La Flèche surprenant et drôle et Fred Goessens brille lui aussi par son énérgie et son humour. Du reste, la troupe est décevante, Vanja Rukavina souffre d'un jeu mécanique et minimaliste. Le duo fraternel qu'est Cléante et Elise est désastreux. Les deux manquent d'énergie, de sincérité et de vraisemblance. Eelco Smits, véritable catastrophe, est terrible en Cléante. Au lieu d'être énergique, idéaliste, amoureux et ferme, il joue un fils indécis, bête. Son jeu est invraisemblable et mécanique,parasité par des manières efféminées, il est dôté d'un faux naturalisme très ennuyeux. Se trompant et balbutiant dans son texte, il peine à nous convaincre et fait tomber dans le vide la violence du rapport père-fils qu'apporte Hans Kesting très justement. Le spectacle, raccourci d'un acte, est remarquablement lent, et le jeu naturaliste, dramatisant 3/4 de scènes, à l'origine très comiques de Molière, est extrêmement pesant et l'on attend. On attend quelque chose, une action, une brutalité, qu'Hans Kesting nous présente dans son monologue final, sublimement décalé de quelques scènes. Pirouette finale, c'est la bouée de sauvetage qui réveille le spectateur, endormi. La mise en scène, très peu théâtrale finalement, souffre d'un jeu souvent naturaliste, malheureusement symptomatique du théâtre néerlandais contemporain. Le décor, très beau et original, est mis en avant et bien utilisé. La musique, parfois désagréablement forte, marche très bien et nourrit la tension que porte à lui seul Hans Kesting à toutes ses arrivées en scène. La mise en scène de van Hove, issue d'une idée de génie, peut-être un peu trop évidente mais cependant intéressante, se trouve être plus ou moins efficace dans la pratique. Certains aspects marchent très bien, d'autres sont moins convaincants. L'oeuvre de Molière, même si dénaturée par sa dramatisation,(On dira ce qu'on voudra, Molière n'a écrit que des Comédies et L'Avare, tout comme Tartuffe ou George Dandin, est une comédie, et en faire un drame est une erreur, puisqu'il brise ainsi, l'esprit de Molière.) souffre du changement. Il y a évdiemment de la Violence, et de la cruauté chez Molière. Dans ce sens, la mise en scène de van Hove reste fidèle au texte original, hélas, Molière, c'est aussi beaucoup de rire, et là, van Hove se prend le mur, puisque Molière sans le rire, est un Molière incomplet. Fort par moments mais souvent faible, la mise en scène de Van Hove, violente, extravagante mais paradoxalement minimaliste, a voulue plier le grand dramaturge à ses envies, mais le chef d'oeuvre qu'est l'Avare lui résiste pour cela.
# écrit le 16/11/13


Théâtre classique: Cyrano de Bergerac

-Le chef d'oeuvre de Rostand prend vie!
10/10

Un chef d'oeuvre! La pièce, qui est est sublime en elle même, est servie par une troupe de comédiens simplement sublime! Chacun amène une nouveauté, une personnalité aux personnages de la pièce. Un sublime Cyrano est joué par l'excellent Christophe Brault qui campe avec "Panache" l'un des plus beau rôles du répertoire français! Une merveille, une réussite totale, unanime! Drôle et extrêmement touchant à la fois, ce Cyrano est tous ce qu'il faut qu'un Cyrano soit! D'une parfaite justesse autant dans le jeu, que dans les choix scéniques, ce Cyrano nous captive du début jusqu'au tout dernier vers! La beauté des décors, simples mais beaux, le jeu exceptionnel de TOUS les comédiens, et le travail phénoménal sur la lumière, font de ce spectacle un rare chef d'oeuvre! La troupe entière mérite son éloge, et Gilles Bouillon se prouve être de nouveau, un génie de la scène! Bravo!
# écrit le 04/10/13


Théâtre contemporain: Rêves

-Rêves...
6/10

Une idée fantastique, un auteur et ses personnages, un spectacle inspirant. Hélas, une exécution plus chaotique. Dans l'intimité du théâtre de Belleville, on peine hélas à entendre toute la beauté du texte de Wajdi Mouawad. Dans une atmosphère confortable, et accompagné d'une musique touchante et juste, les comédiens nous emportent dans un autre monde.Un monde de rêve et de fantasmes. Hors, ce rêve dans lequel le spectateur est plongé se transforme au fur et à mesure en un profond cauchemar. Un cauchemar bouleversant, et nous nous en voyant perturbé, touché, et même ému. Après l'arrivé de plusieurs personnages, répétitifs, des lenteurs voire un certain ennui s'empare du spectateur. Les coutures sont encore trop visibles dans ce drame autrement bien joué et émouvant. Pierre-Yves Bon en particulier, mérite des compliments, pour un jeu juste et émouvant, et une voix... Une voix qui nous absorbe et nous fait boire ses paroles. Le moment suprême du spectacle, lorsqu'il monte sur la table, et simplement magique, et l'apogée de la soirée. Malheureusement, le reste de la troupe peine à nous captiver de la même manière, et nous sommes ennuyés par l'onirisme constant et le manque de pêche. Un spectacle généralement réussi, un texte d'une beauté exceptionnelle est servie par une troupe de comédiens inégaux, autant dans la diction que dans le jeu, mais un travail prometteur néanmoins qui annonce du progrès. Je m'impatiente de voir ce qu'ils nous préparent pour les saisons à venir, et serait ravi de revoir Pierre-Yves Bon dans d'autres projets.
# écrit le 04/10/13


Théâtre musical: Le gros, la vache et le mainate

-Le gros, la vache et le Mainate,
7/10

Le Gros, la Vache et le Mainate, pièce difficile à résumer, est une comédie déjantée, justement intitulée "complètement frappadingue", dotée d'un humour qu'il faut s'avoir apprécier. Les plaisanteries qui frôlent parfois le vulgaire nous sont servis avec brio par des comédiens exceptionnels (Jean Paul Muel et Bernard Menez en particulier sont admirables et font preuve d'une énergie qui fait plaisir à voir) Frôlant de près la vulgarité, la troupe s'arrête avec justesse à chaque fois, et les quelques gestes de trop sont ceux qui nous amusent le plus, ce qui fait la réussite de la pièce. On rit de bon coeur à des plaisanteries osées mais drôles, servies avec enthousiasme par des comédiens talentueux et précis.
# écrit le 04/10/13


Théâtre musical: La Fabrique

-La Fabrique
6/10

La Fabrique, Une touchante comédie humaine desservie par une troupe de comédiens extraordinaire. Le jeu honnête, vif, et spontané du groupe donne au spectacle une force déconcertante et la palette émotionnelle nous explose à la figure! Un public perturbé est partagé entre le rire, la moquerie, la parodie du monde ouvrier, une ironie tranchante, mais aussi, bien sûr, la compassion, la pitié et la douleur. C'est un régal! Un message confrontant sur le rapport a la musique et au travail. Le collectif affronte l'individualité du monde d'aujourd'hui. La fabrique d'Hugo Horsin : Un manifeste humaniste décoiffant à voir sans ne plus tarder!
# écrit le 07/07/13



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