SansCrierArt

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Théâtre contemporain: Le bruit des arbres qui tombent

-Beau et frustrant
7/10

Une immense bâche noire que l'on manipule tels un ciel, une mer ou une forêt battue par les vents à la fois protectrice et menaçante, une valise pour porter le poids de l'histoire du monde, six bûches et du sable tombés du ciel, des dizaines de chemises qui prennent leur envol et retombent inertes, des seaux de terre qu'on renverse et remplit. un arbre sous lequel se cacher ou se protéger... ces éléments habillent la dernière création de Nathalie Beasse. Avec eux quatre comédiens-danseurs (tous impressionnants) dansent, gesticulent et interprètent des textes de Duras, Shakespeare, Brel, Saint-Matthieu... La pièce présente ainsi une série de saynètes cocasses ou poétiques, parfois accompagnées de musique (la 5e de Mahler, les compositions de Nicolas Chavet et Julien Parsy), souvent visuellement belles. On ne perçoit pas toujours quel sens leur donner, ni quel lien probant les unis. Et cette absence de récit clair, ne permet pas à l'oeuvre, malgré ses qualités évidentes, de marquer durablement.
# écrit le 13/10/17


Comédie: Les jumeaux vénitiens

-A voir pour Maxime d'Aboville
6/10

Zaneto et Tonino, jumeaux séparés à la naissance se trouvent simultanément, et à leur insu, en visite à Vérone pour rencontrer leurs promises. Leur incroyable ressemblance va entraîner de multiples quiproquos. Cette pièce, oeuvre de jeunesse de Goldoni (1745), a un peu vieilli. Ses rebondissements et effets comiques ont été trop souvent utilisés depuis pour conserver toute leur efficacité. Si l'ensemble est quelque peu éculé, la vivacité du récit fonctionne encore. Il suffirait d'une pointe de finesse dans le jeu des acteurs, de la modernité dans la mise en scène pour redonner à cette pièce tout son charme. Curieusement, le parti pris du metteur en scène semble tout autre. Le jeu des comédiens est outré surlignant excessivement la satire dessinée par Goldoni. Certains comédiens jouent particulièrement en force éliminant d'emblée la part émotionnelle qui existe aussi dans la pièce. Ils sont de plus desservis par des costumes et un maquillage disgracieux. La scénographie parait curieusement vieillotte. Le décor aux atours faussement modernes prend trop de place. Le plateau devient trop petit, les acteurs qui s'agitent beaucoup paraissent empêchés dans leurs mouvements. Jean Louis Benoît qui a mis en scène et adapté la pièce a choisi de moderniser, par petites touches, le vocabulaire utilisé mais cela sonne souvent faux. En revanche, il n'a pas fais le choix de supprimer certaines apartés entre les personnages et le public et qui, si elles avaient leur utilité face au public moins averti de l'époque, sur-expliquent de nos jours inutilement l'action. L'ensemble ne jouant que sur les effets comiques et la part guignolesque de la pièce tait la finesse de Goldoni et le portrait fait de la société vénitienne du 18ème siècle. Pour compenser notre frustration, on se raccroche à Maxime d'Aboville qui, dirigé comme ces camarades de jeu, ne dose pas assez sa partition à la Ugolin de Zanetto, mais dont le talent et l'incroyable capacité à passer d'un personnage à l'autre impressionne et amuse.
# écrit le 13/10/17


Spectacle Musical: The Pianist : Circo Aereo

-Sympathique
6/10

Au fond de la scène toute en longueur, un grand rideau noir, au centre un piano et un lustre suspendu. Le décor de The Pianist est des plus épurés. Le pianiste (Thomas Monckton) qui entre en scène de façon étrange est grand, dégingandé, quelque peu maladroit et distrait. Mimes, acrobaties et gags composent ce court spectacle sympathique mais sans grande originalité.
# écrit le 13/10/17


Spectacle Musical: Welcome to Woodstock

-Deux heures de pur plaisir musical.
7/10

Août 1969 à Paris, Paul, Tom, Florence, Francis et Martine décident de se rendre à Woodstock pour assister au concert qui s'avérera la plus grande représentation du mouvement hippie. L'histoire n'est qu'un prétexte pour faire revivre l'esprit et la musique hippie. Très discrète, l'intrigue sert de transition entre les morceaux cultes de l'époque qu'interprétaient les Who, The Turtles, The Doors, Cat Stevens, Otis Redding, Jimi Hendrix, Joan Baez... La scénographie très réussie, tout en vidéo et jeux de lumière, nous plonge dans l'ambiance de l'époque, trips au LSD inclus. Côté musique, tous les morceaux bénéficient d'arrangements élégants et efficaces. Mais ceci ne serait rien sans les 11 artistes qui évoluent sur scène. Sept comédiens-chanteurs (Magali Goblet, Morgane Gabot, Margaux Maillet, Jules Grison, Pierre Huntzinger, Geoffroy Peverelli et Xavier V.Combs), avec chacun leur spécificité, sont tous impressionnants vocalement. Ils sont accompagnés par un excellent groupe de quatre musiciens dont un chanteur (Yann Destal, guitare et chant, Cléo Bigontina basse, Benoit Chanez, guitare, Hubert Motteau, Batterie). Welcome to Woodstock offre ainsi deux heures de pur plaisir musical.
# écrit le 21/09/17


Théâtre contemporain: Cendrillon

-Du très beau et très grand théâtre.
9/10

Le théâtre de la Porte Saint-Martin accueille le public rideau ouvert, scène et murs nus, affichant une austérité surprenante. Pourtant, dès le début de la pièce et pendant 1 heure 40, le théâtre va prendre vie de la plus belle des façons. La vidéo, qui a envahi les théâtres avec plus ou moins de bonheur ces dernières années, offre ici un spectacle d'un esthétisme bluffant. L'un des décors principaux, la maison de verre, est particulièrement impressionnant et intrigue par sa beauté et son ingéniosité. La mise en scène fluide fait la part belle au mouvement, dans une chorégraphie très expressive. Les comédiens (Noémie Carcaud, Caroline Donnelly, Catherine Mestoussis, Deborah Rouach, Alfredo Cañavate) sont excellents. Leur léger accent belge est un bonheur supplémentaire qui sert particulièrement efficacement la tonalité féroce et drôle des dialogues et du propos général. Car Pommerat présente de Cendrillon une version à la fois cruelle et hilarante. On rit ainsi beaucoup à cette histoire au demeurant touchante. Le récit d'une extrême simplicité, servi par un texte ciselé, offre une réflexion étonnante sur le poids de la culpabilité et du malentendu. L'ensemble compose un spectacle de très beau et très grand théâtre.
# écrit le 19/06/17


Comédie: Conseil de famille

-Un mauvais soir ?
5/10

Le plus souvent lorsqu' une soirée au théâtre n'est pas très réussie c'est que l on a assisté à la représentation d'une mauvaise pièce, mal mise en scène, que le talent et l'enthousiasme des comédiens n'ont pas suffit à sauver. Ce jeudi 15 juin, la situation était inverse pour un résultat identique. La pièce écrite par Amanda Sthers et Morgan Spillemaecker présente un sujet original, au traitement drôle et cru. Les dialogues sont percutants et entrainent des rires en cascade pour qui aime l'humour grinçant. Jouée avec finesse et astucieusement mise en scène, elle offrirait un bon moment de pur divertissement. Malheureusement, ce jeudi 15 juin, les comédiens n'étaient pas très bons. L'un surjouait un personnage déjà en marge, l'autre ratait toutes ses bonnes répliques lancées à contretemps et à l'occasion inaudibles, une autre ne portait pas sa voix et, quand elle le faisait, perdait en justesse et le quatrième, celui qui s'en sortait le mieux, était totalement desservi par ses camarades. A ce jeu de massacre, peut-être dû à un mauvais soir, s'ajoute une mise en scène convenue dont l'absence totale de créativité lasse rapidement. La soirée ne fut donc pas très réussie.
# écrit le 16/06/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Seul(e) en Scène: Hobobo

-Décoiffant!
8/10

Hubert O'Taquet, professeur émérite, donne une conférence sur l'origine de l'homme : qui sommes-nous ? d'où venons-nous ? où allons-nous ? Du plancton à l'homo sapiens en passant par la méduse et les dinosaures, Patrick de Valette, (membre des Chiche Capon) mime la grande évolution, puis les grandes et petites faiblesses de l'homo économicus. Ce spectacle participatif, totalement délirant et globalement indescriptible est drôle et plus futé qu'il pourrait en avoir l'air. Si vous étes du genre détendu, si vous êtes capables d'ouvrir bien grands vos chakras, vous passerez 1h15 désopilante.
# écrit le 18/05/17


Théâtre contemporain: C'est Noël tant pis

-Drôle et cinglé
8/10

Un couple d'un certain âge attend ses grands enfants pour fêter Noël. Cette année, c'est chez la grand-mère que tout se passe et l'ambiance sera, comme chaque fois, des plus tendues. Pierre Notte nous convie aux fêtes de fin d'année d'une famille de cinglés. Personne, des parents aux fils en passant par la pièce rapportée, ne semble, ne serait-ce qu'un peu, équilibré. La rancoeur est au menu et les névroses coulent dans les flutes. Dans cette fratrie où l'incommunicabilité règne, tout grince, tout est outré, tout est piège. Mais aussi tout est hilarant. Car l'auteur s'en donne à coeur joie dans les bassesses et vacheries servies par une écriture percutante. Les chansons (trois) sont également très efficaces. Cette pièce bien barrée, qui frôle sans cesse la frontière du too much, doit aussi beaucoup à la qualité de ses comédiens, Bernard Alane, Romain Apelbaum, Brice Hillairet, Juliette Coulon et particulièrement Marie-Christine Orry. Ils maitrisent parfaitement la partition de ce jeu de massacre.
# écrit le 13/05/17


One Woman Show: Olivia Moore dans Mère indigne

-Mère Indigne nous réconcilie avec le one (wo)man
8/10

A une époque où n'importe quel clampin se produit dans les cabarets, music-halls et autres cafés-théâtres, s'autoproclamant humoriste sous prétexte qu'il ou elle fait rire ses copains avec trois vannes et deux jeux de mots, Mère Indigne nous réconcilie avec le one (wo)man show. Aisance de la comédienne, qualité de l'écriture, efficacité de la mise en scène, tout est là. Le rythme est soutenu, enchaînant les rires en jouant sur tous les registres comiques. Le texte précis et incisif est servi par un jeu à la fois mesuré et relevé jusque dans la gestuelle - la comédienne se donne aussi beaucoup physiquement. Les parties gentiment graveleuses sont habilement contrebalancées par la teneur du propos. Tout est parfaitement dosé dans ce spectacle parlant de la dure réalité de la vie de mère de famille. Ses qualités le rendent aussi efficace sur les parents que sur les célibataires ou les couples sans enfants.
# écrit le 05/05/17


Théâtre contemporain: Piège mortel

-Réussite !
9/10

Piège mortel est l'adaptation de Deathtrap de l'auteur Américain Ira Levin. La pièce se détache du reste de la production par la qualité et l'inattendu de ses rebondissements et son ton décalé entre tension et humour. Les deux niveaux de jeu sont parfaitement dosés et maîtrisés par les comédiens particulièrement bien servis par la mise en scène précise et alerte d'Eric Metayer. Cyril Garnier, cette fois sans son binôme Sentou, est parfait en jeune auteur faussement candide et Nicolas Briançon est comme toujours excellent. Toutefois, celle qui impressionne le plus est Viviane Marcenaro. Dans un rôle totalement incongru et donc hyper périlleux, elle est parfaitement crédible et fait éclater le rire en cascade. Encore, une belle réussite d'Eric Métayer qui n'a pas son pareil pour trouver les pièces qu'il saura servir par son art du décalage et par ses excellents choix de comédiens.
# écrit le 14/04/17



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