patramarga

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Théâtre contemporain: Superbarrio

-Une demi-réussite
6/10

Le projet intriguait. Nous faire découvrir un épisode réel de la vie mexicaine (dont je n'avais pas connaissance): celui de l'engagement d'un simple homme du peuple pour défendre les droits des sinistrés, laissés à l'abandon après le tremblement de terre de 1985, face à l'incurie, à la collusion et au cynisme des politiques et des "capitalistes". On reste un peu sur sa faim. Sans doute parce qu'on s'attendrait à une écriture à la couleur plus baroque, plus vive, plus foisonnante, plus excessive, pour traduire l'atmosphère du lieu, de l'époque et convaincre de l'embrasement des foules à la suite de Superbarrio et des pugilats qui s'ensuivirent entre détracteurs et soutiens. Pas assez de passion et d'excès et sans doute, pas assez de personnages et de situations variées, pour traduire l'embrasement qui donna naissance à ce mouvement. Les comédiens, dont certains incarnent plusieurs rôles, s'en sortent bien (un peu moins la "capitaliste" que l'on ne sent pas à l'aise dans ce rôle et donc, beaucoup moins crédible) Bonne utilisation du plateau avec une scénographie assez vive, plutôt bien pensée. Et l'apport de la contrebasse est une merveilleuse idée qui apporte beaucoup à ce spectacle. On aurait aimé être plus convaincu par cette pièce. Le conte social attendu n'a pas tout à fait fonctionné.
# écrit le 20/03/16


Théâtre contemporain: Paris nous appartient

-On s'y perd!
4/10

Un mélange des genres confus.... En voulant coller au cahier des charges du "Festival des illusions" (ouvrir des passerelles entre diverses disciplines) il semble que ce projet se soit un peu égaré. Des objectifs trop ambitieux et une concrétisation assez peu convaincante. J'avoue n'avoir pas bien compris où l'on voulait en venir et m'être passablement ennuyée. J'ai aussi souffert pour ces jeunes comédiens, certes enthousiastes, mais cela ne suffit pas. La grande salle du Monfort ne convenait pas non plus...plateau immense! Théâtre documentaire : l'évolution de Paris et sa banlieue, beaucoup le 93, avec des dialogues de peu d'intérêt théâtral et fort longs dans le cadre de réunions de travail plutôt ennuyeuses... Une illustration par des chansons d'une autre époque, d'un registre certes amusant, -Offenbach-, des airs connus pour la plupart, mais pas très bien exécutés (justement le risque est grand de faire moins bien!) et, qui semblent tomber là, sans grand lien avec ce qui précède. Le mélange réalité et fiction n'a pas pris. Et de longs et lourds échanges-bavardages d'une bande de jeunes s'interrogeant longuement sur "comment dépenser 280 euros à 7 (ou 6)"pour une soirée qui se promet d'être ratée Et aussi du texte de qualité (Victor Hugo par exemple) qui se perd dans ce magma. L'idée de départ aurait pu intéresser. Une belle idée pour un spectacle qui reste à reconcevoir, élaguer-beaucoup- ordonner -rendre les choses lisibles- retravailler, améliorer car dans l'état ....c'est bien long....
# écrit le 20/03/16


Théâtre contemporain: Maladie de la jeunesse

-Perplexe devant la "Nouvelle objectivité"
5/10

Troupe sur scène à l'entrée de spectateurs: plaisanteries potaches de salle de garde, très répétitives. Ceci enfin passé, et fort long, injonction au Public, par une des comédiennes: "Levez vous!"...Le Public s'est exécuté à quelques exceptions près et a répété en choeur,phrase par phrase le serment d'Hippocrate. Tout ce préambule, un peu irritant, lourd et que j'ai trouvé superflu ne m'a pas mis dans les meilleures conditions pour la suite.... Le texte m'a paru faible, j'ai trouvé la pièce assez bavarde (on se dit qu'elle pourrait être beaucoup plus courte, ou bien, durer encore et encore...mais,dans ce cas, à organiser plus) et datée (je me suis interrogée -sans réponse véritable, sur les résonances -annoncées- avec les problématiques de la jeunesse actuelle)et, suis donc restée en dehors des soucis ou questionnementss des personnages, certes durs et sans compromissions.... encore que,....un peu trop stéréotypés, pas tellement émouvants. Me suis un peu lassée aussi par exemple des scènes de beuverie trop complaisantes. Restent l'enthousiasme des membres de cette jeune troupe plutôt sympathique, qui s'impliquent grandement, corporellement, (même si à mes yeux, leurs personnages manquent de vécu, d'intensité, de profondeur) et, surtout, quelques -peu- scènes fulgurantes et intenses, très belles, perdues au sein d'un texte à élaguer ou ( ?) à mieux traduire(?). Sans doute n'ai je pas été conquise,ce dernier dimanche par la "Nouvelle Objectivité" et ses réalités. Vous l'aurez compris je n'ai pas partagé l'enthousiasme extrême de la critique officielle ou officieuse. Cela étant, cette troupe mérite grandement d'être suivie. Elle a, c'est certain, du potentiel, à exploiter sur d'autres textes qui ne seraient pas des pièces de jeunesse, sans doute perfectibles, comme celle-ci.
# écrit le 18/02/16


Théâtre contemporain: A tort et à raison

-Le cas Furtwangler...un Michel Bouquet superbe et émouvant
8/10

Une instruction à charge, et sans merci, contre W. Furtwangler, menée avec une détermination féroce, par un officier américain, inflexible, inculte et plutôt vulgaire. L'affrontement est violent et,dans un rapport de forces très inégal (c'est sûrement le point faible, de la pièce ) Il est vrai que l'officier vient de découvrir les horreurs indicibles des camps de la mort. Il en a conçu une horreur absolue des allemands et, tout particulièrement, des élites, à ses yeux, toutes complices. Son manque d'écoute, d'habileté, de nuances, aide -t-il à faire émerger les ressorts de la vérité? et ressurgir les événements avec clarté? On s'attendrait à plus de finesse pour vouloir confondre les coupables potentiels ayant collaboré volontairement avec les nazis. Et aussi, plus de distance pour instruire avec succès l'acte d' accusation. L'officier exprime ses accusations bruyamment , avec grossiereté (apparemment c'est dans le texte! ou dans la traduction!) Le Chef d'Orchestre alterne silences, phrases bien pesées, choix des mots longuement réfléchi, arguments développés avec soin, pour faire entendre ce à quoi il croit, a cru longtemps, et sur lequel, sans doute, s'est il trompé ou, a été trompé. Si le thème de la pièce est intéressant, il n'est pas sûr que le texte soit tout à fait à la hauteur des enjeux. La démonstration voulue en devient du coup moins convaincante. En effet, la "partition" de l'officier, manque de subtilité....et fait de ce protagoniste une vraie caricature...... Ronald Harwood aurait il voulu surtout dénoncer les "errements" et le parti pris, de certains des alliés de cette époque, chargés de mener à bien la dénazification de l'Allemagne d'après guerre? L'atmosphère, les comédiens, la mise en scène, le décor, les vêtements, les objets, la musique, tout concourt à créer un contexte tout à fait crédible. Et l'interprétation est exemplaire. Celle de Michel Bouquet, bien sûr, tout en finesse et en sobriété, même s'il est bien au delà de l'âge du chef d'orchestre. On a grand plaisir à le retrouver et, à constater combien le grand âge réserve encore, aux talentueux comédiens, des opportunités que n'offrent plus d'autres univers professionnels On ne peut reprocher à son adversaire, son partenaire Francis Lombrai, d'être en deçà...Bien au contraire! Il a malheureusement un rôle, dont il s'acquitte parfaitement, qui ne permet guère les nuances. Les autres rôles sont parfaitement tenus. Belle soirée malgré tout. On aimerait bien vieillir comme Michel Bouquet!
# écrit le 06/02/16


Théâtre classique: Les femmes savantes

-La dénonciation de l'imposture des "hommes pédants" et sa mise en échec -avec brio- ....par les merveilleux comédiens réunis par Elisabeth Chailloux.
9/10

Il s'agit pas tant, pour Molière dans cette pièce, à la langue admirable, de dénoncer l'accès à l'instruction des femmes de son époque Mais plutôt de railler -avec force- l'imposture, l'hypocrisie de pédants, des pseudos savants ou lettrés. Ce qui est montré : c'est une quête radicale et déterminée qui conduit ces "femmes savantes" aux errements des excès. En voulant accéder à la maitrise du langage, du savoir et de l'esprit, elles s'égarent.. alors qu'elles aspirent à une potentielle liberté par rapport à leur condition et à une reconnaissance légitime de l'égalité des sexes . Mais elles bouleversent, ce faisant, les relations familiales et l'ordre établi. En adoptant les règles d'un univers -encore proprement masculin- de "savants", elles échouent ....d'autant qu'elles n'y ont pas encore leur place. Et leur soif de savoir et leur manque de mesure leur fait perdre raison, jugement, tendresse et humanité...et les conduit à bien des extrémités au sein de leur propre maison. Elles les exposent aussi aux bassesses et au cynisme de quelques spécimens, particulièrement odieux et profiteurs, à l'instar de l'exécrable Mr Trissotin... Excellent spectacle que cette mise en scène d'Elisabeth Chailloux La comédie est dynamisée (intermèdes musicaux, décors, époque, couleurs, costumes) et parfaitement interprétée Une distribution homogène, pleine d'énergie et "de savoir-dire" qui nous fait ré-entendre -avec délectation- les mots, les vers et l'esprit de Molière dans toute leur richesse. A ne rater à aucun prix ce dernier WE aux Quartiers d'Ivry ou lors de tournées ds d'autres théatres.
# écrit le 30/01/16


Théâtre classique: Andorra - Autopsie d'une haine ordinaire

-Coup de projecteur sur les mécanismes de diffusion de la haine ordinaire
9/10

Une démonstration confondante des mécanismes inexorables qui mènent des gens ordinaires, de braves citoyens, à l'intolérance aux différences, à l'exclusion par peur de l'autre, au rejet primaire et à la haine violente,faisant d'eux des meurtriers, en toute bonne conscience, "ils ne se sentent pas responsables". La pièce: une enquête a postériori, auprès de ses habitants, sur "un fait divers"( la mort d'un jeune) survenu dans un village, -témoignages en video -ici, judicieusement utilisée- et un déroulé des événements, par tableaux successifs, servis avec beaucoup de talent par les comédiens, tous excellents, de la compagnie Orten. Ils campent des personnages qui ne sont ni des héros, ni des puissants mais, des êtres humains tout à fait ordinaires. C'est leur lâcheté, leur bêtise, leur mauvaise foi, leurs compromissions au quotidien, leurs échecs non assumés, leurs frustrations, leurs souffrances d'êtres humains dans leurs vies intimes, qui vont les conduire à ce processus de monstruosité collective et complice. Le texte de Max Frisch (1965) est fort et a des résonances terriblement actuelles. L'adaptation de Fabian Chappuis est intelligente et fine. La mise en scène est sobre (décors mobiles judicieux et bons éclairages) et rend d'autant plus percutante cette exploration, aux répercussions tragiques, des noires profondeurs de l'âme humaine. Un spectacle salutaire, grave et impressionnant pour qui veut s'interroger sur les ressorts de la mécanique de la haine ordinaire et veut aiguiser sa vigilance pour la refuser.
# écrit le 11/01/16


Comédie dramatique: Un Fils de notre Temps

-Un reflet de notre temps.
9/10

Perte de repères, recherche de sens, désillutions, déshumanisation, solitude qui mènent au désespoir... Du roman d'O Von Horvath -1938- nait une narration de temps de crise, orchestrée par J. Bellorini, avec justesse et pleine de poésie. Elle n'en est que plus poignante. La prise en charge du récit, dans une partition chorale, jouée par quatre jeunes comédiens-musiciens, impliqués, énergiques et au relai sans faille, donne du rythme à cette histoire tragique et apporte des nuances aux interrogations et aux errements du personnage. C'est la pertinence des choix d'un individu et le fondement de ses croyances ainsi qu'une interrogation sur sa place dans la société l'avenir dont ce théatre se fait l'écho! Et c'est très réussi.
# écrit le 07/12/15


Théâtre contemporain: Les Fils de la Terre

-Une famille rurale dans la tourmente
8/10

Le thème -un drame dans le monde agricole- est intéressant, très d'actualité, sachant que cet univers est souvent méconnu du grand public urbain et, rarement traité au théâtre. Beaucoup de justesse dans le renvoi sur des réalités sociales difficiles; et aussi, de l'émotion suscitée par cette "tragédie rurale", qui va bien au delà des seules problématiques du monde agricole: il s'agit un drame familial tout autant que paysan. La mise en scène est fluide, avec des moyens pourtant modestes, mais suffisants, pour bien suggérer l'univers. Les acteurs, qui jouent plusieurs personnages, sont très crédibles (d'autant que ces jeunes n'ont pas l'âge de certains de leurs rôles) Bravo pour ces transformations performantes et rapides, d'un personnage à un autre ou d'une scène à une autre. Le texte et les situations pourraient sans doute être encore plus fouillés. Il s'agit de l'adaptation d'un documentaire. Mais la tension dramatique est là et, ce spectacle est tout à fait convaincant. Je le recommande car je l'ai bien apprécié. Elise Noiraud la metteuse en scène a, avec ce spectacle, remporté le prix 2015 du Théatre 13 des jeunes metteurs en scène (prix du jury et du public) On a vraiment envie d'encourager son travail et l'on souhaite vivement qu'elle continue dans la même voie, tout comme les jeunes comédiens qu'elle a dirigés.
# écrit le 15/10/15


Théâtre contemporain: Le dibbouk

-Un "entre deux mondes" très réussi
9/10

Spectacle poignant et grave, poétique et qui questionne. Les acteurs (-chanteurs-) sont tous excellents. Louise Moaty, ds le rôle de Leye, la jeune fille possédée par le dibbouk, impressionne par son jeu, sa voix. Ce "roméo et juliette", tragique, entre réalité et fantastique, traité dans un contexte qui ne m'était pas familier, apporte un très intéressant point de vue. J'ai bcp apprécié la mise en espace très sobre, et l'articulation des séquences, la fluidité du tout,l'excellence des interprétations -merveilleuex acteurs!- et la suggestion pertinente des situations (via quelques accessoires bien choisis, élements d'habillements, objets symboliques), ainsi que présence de la musique qui s'inserre merveilleusement au texte, tout comme les éclairages, pour subtilement créer l'interpénétration des mondes et nous faire glisser de vie à mort, d'amour à raison,de religieux à temporal, etc. Spectacle fort, témoignage aussi d'un monde disparu... Mais, également, invitation à une marche nécessaire vers la modernité, renvoyant les spectateurs (de l'époque? et de maintenant?)vers la nécessité de se garder de "l'ordre établi", ou, de religion ou de traditions, vécues trop strictement. Je recommande vivement ce spectacle, original, profond et beau, mais non dénué d'humour, en dépit de sa gravité. Il invite à refuser l'enfermement, à se poser la question du refus, et, à s'engager, à réflechir sans contraintes ou tabous.
# écrit le 05/10/15


Théâtre classique: Les Précieuses Ridicules

-La compagnie Svaneskise ...un troupe qui promet, à suivre de près
9/10

Très belle idée que cette mise en scène rock: un texte intemporel que l'on retrouve intact et avec beaucoup de plaisir. Les apparences trompeuses sont toujours bien dénoncées et punies, un défaut éternel toujours d'actualité... Un rythme soutenu,de jeunes comédiens pleins d'allant, de virtuosité, de vivacité qui se donnent à fond et se sont appropriés notre Molière avec talent. Juste, peut-être, alléger légèrement certaines "digressions" rock certes brillantes mais peut-être un peu longues. En cette période d'abstinence théâtale parisienne, ns avons bcp apprécié ce spectacle d'extrême qualité et l'accueil tjs sympathique du Lucernaire. Je le recommande chaudement si le spectacle tourne ou est repris.
# écrit le 08/08/15



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