@14583

Théâtre contemporain: Quatre (1ere saison)

-Très sympa
On sourit d'abord , on rit ensuite , on apprécie enfin . Evidemment on suppose que nos femmes saisissent mieux que nous , hommes , le suc des situations et des échanges . Mais même ainsi c'est bon .
# écrit le 09/09/04

One man show: Stéphane Murat

-Très correct
Le spectacle d'un one man show a été " enrichi " par la présence de deux autres comédiens (imprévus ?)ce qui a donné du piquant à la soirée et permis à M.Murat de ne pas être seul en ligne . IL en a pourtant les compétences et sait occuper le terrain ; bien sûr comme toujours les sketchs sont inégaux mais certains sont succulents .
# écrit le 26/11/03

Théâtre classique: Moïse Ou La Traversée Des Emmerdements

-Moïse reprend son bâton de pélerin ...
Il est rare de voir apparaître sur scène, dans un one-man show, un sénior. Mais c'est normal après tout, car les besoins de la cause l'exigent. Le sénior va raconter sa vie : les péripéties d'un juif à peine imaginaire qui, né en Russie aux alentours de 1900, connaît le pouvoir tsariste, puis la révolution bolchévique, puis l'immigration « en Amérique » , puis la vie en Israël pour atterrir... en France, bien sûr, pays des libertés. Et il nous est terriblement sympathique ce senior avec son accent de juif ashkénaze, son métier de... tailleur puis de bedeau de synagogue, son esprit à la fois de schlémil - entendez simplet- et de schlémazal -entendez malchanceux -, son art de raconter ses tribulations et celles des autres - le marieur de Moscou, le tankiste d'Israël, le salarié de l'ANPE - , son maniement de la dérision pour faire passer un message et son ironie pour aborder les questions difficiles - Dieu faisant du surbooking en promettant la même terre à plusieurs peuples. Tout passe bien, car c'est intelligemment conçu et dit. On est étonné d'arriver à la fin du spectacle : on aurait tant aimé que cela dure plus longtemps, la matière s'y prête. En matière de tribulations et d'emmerdements les juifs ashkénazes... et les séfarades s'y connaissent.
# écrit le 21/11/03