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Théâtre contemporain: Cinq Clowns

-Du concentré de série noire en tube.
LES CLOWNS SONT DES ENFANTS. ILS JOUENT ! Il ne faut pas trop chercher à suivre l’intrigue policière. C’est du concentré de série noire en tube. Il suffit de presser pour faire sortir les personnages. Ils sont cinq pour se trouver cinq cent en arrivant au port. Ils sortent du chapeau à la demande, un genre d’improvisation burlesque de la tragédie humaine aussi monstrueuse que grotesque. Ils sont clownesques, guignolesques, un peu Coluche, un peu dessins animés. Ils s’interrogent. Nous interrogent, essaient de réorganiser le chaos, celui des corps, celui des âmes, mais c’est difficile, trop difficile. Ils envoient tout valdinguer, les valeurs, la culpabilité. C’est qu’il y a tout ça dans les polars, des coupables, des victimes, des mobiles. Il n’y a pas de décor. Les comédiens, remarquables d’invention et de vitalité nous entraînent dans un maelström d’images, de situations aussi drôles qu’incompréhensibles. Dans cet univers explosif, les mots n’ont plus beaucoup d’importance. L’histoire n’est plus racontable tellement mise à mal par toutes les turpitudes, sévices et autres indignités sadiques dont les hommes sont capables. Les scènes arrivent en vrac, l’ensemble peut paraître décousu, hétéroclite, absurde. C’est comme ça qu’on doit nous voir quand on nous observe de la planète Mars. Claude Kraif -revue-spectacle.com-
# écrit le 10/06/04

Duos / Trio: Zé oublié quelque chose

-Super
Un vrai bonheur d'intérpretation, j'ai passé un moment magique,j'encourage les gens aigris à faire une cure de "z'é oublié".
# écrit le 03/03/04