De "La jeune fille et la mort" de Ariel Dorfman, j'avais beaucoup aimé l'adaptation cinématographique de Roman Polanski. La pièce, contrairement au film, a choisi de respecter plus le texte d'origine visiblement. Ce qui m'a un peu dérouté car la conclusion est légèrement différente ici, plus ambigüe et, à la réflexion, plus intéressante. La proximité du spectateur avec le trio de comédiens (sous le quatuor de Schubert donnant le titre à l'oeuvre) apporte un plus d'émotion, d'autant que les trois comédiens sont au diapason. Stéphanie Reynaud dans le rôle de la vicime qui se venge est bouleversante de vérité. Les deux autres comédiens Régis Bourgade et Alain Fabre sont excellents également. On ne voit pas le temps passer, la mise en scène, épurée, permet d'être au coeur du drame. Haletant. # écrit le 29/06/12