Ses critiques -Marie, une vraie femme 8/10 Ayant fait une razzia sur les livres à son sujet dans les bibliothèques de Paris, j'étais super contente quand j'ai vu l'affiche sur "l'affaire" et j'ai pu assisté à la dernière séance. Environnement sociétal de l'affaire bien campé. Même si à la même époque l'écrivain catholique Paul Claudel a eu un enfant avec une femme mariée - "l'amour de sa vie", comme m'a dit une descendante récemment rencontrée, Marie, elle, a été empêchée de poursuivre une relation qui durait depuis 3 ans. Relation pendant laquelle elle avait cherché à être élégante et était même passée du noir à la robe blanche. Mais à l'époque de la taille de guêpe, le corps était coupé en deux. Alors que Marie semble si réelle, on a l'impression d'être sur une autre planète, en voyant un duel qui a lieu à cause de cette "affaire". J'avais de l'admiration pour Marie Curie mais j'ai senti que je l'aimais. Il y a 100 ans, elle n'avait pas le droit d'avoir un coeur qui bat en recevant ce courrier de Paul Langevin :"je suis tout tremblant d'impatience à la pensée de te revoir enfin et de te dire combien tu m'as manqué". Eh bien, cette censure de la société -la bonne évidemment- et même l'autocensure de Marie sont bien recensées. Ensuite, le débat était intéressant. Je souhaite un grand nombre de séances dans la poursuite de ces artistes ambulants. # écrit le 03/05/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
| Comédie dramatique: L'atelier -SUINTE L'AUTHENTIQUE 8/10 Très vrai : le colis des américains, la coiffure, le fer à repasser,l'attitude du juif français pour l'"étranger", les plaisanteries gauloises dans un atelier venant beaucoup plus des femmes - comme m'avait dit mon grand père ex-chapelier-, la quasi immédiateté du gros ventre suivant mariage. Moi qui ai eu une arrière grande mère, une grand-tante, une grand-mère, modistes, je n'ai pas retrouvé le petit détail qui n'est plus porté à notre époque : le dé à coudre ( ou alors je n'ai pas su le voir). Il n'était pas question de coudre sans. Surprenante métamorphose du repasseur en Max : faut l'faire. Jouer Gavroche en étant une femme aussi c'est pas mal. On y croit. C'est une rétrospective drôle dans le tragique. Ma voisine d'origine musulmane était très emballée. J'ai senti immédiatement sa corde sensible fonctionner quand il était question des convois et du savon noir. Vous avez atteint l'universel, peut-être à cause des pointillés, en tout cas c'est réussi. # écrit le 13/04/13
| |
Les Thématiques
|